Le Lac d’Esparron est un de nos préférés sur la longue chaîne de lacs crées par les multiples barrages sur le Verdon. L’eau est retenu par le barrage de Gréoux et c’est aussi le dernier avant l’embouchure dans la Durance. C’est de ce fait aussi le lac le plus chaud. Comme il est principalement bordé de falaises, il n’a pas l’aspect aux berges mortes quand il y a moins d’eau. Son atout majeur est cependant que les constructions au nord-est ne se voient presque pas et qu’il n’y en a pas partout ailleurs.
Le site n’est pas si sauvage, il y a un village et un camping sur la partie est. C’est d’ici que nous nous lançons en canoë sur le lac. Nous sommes début septembre, le camping est certes plein, mais la grande masse des touristes est rentrée. En plus nous sommes le matin, nous partageons donc le lac avec quelques rares pêcheurs. Nous n’avançons du village que vers la Plage de St. Julien. Cela fait environ 4 kilomètres pour l’aller retour. Pourtant ce n’est même pas un tiers de la longueur du lac entier.
Au nord se trouvent quelques rochers plats qui sont bons pour aller se baigner car on peut y descendre dans l’eau comme sur un escalier à grandes marches.
Nous traversons alors le lac en ligne diagonale vers la Plage de St. Julien.
Sur notre site sur la Provence, nous y présentons cette plage et nous mettons à jour quelques photos sur la page La Plage de St. Julien au sud du Lac d’Esparron. Nous débarquons donc et André inspecte la baie à plus loin à l’est.
Nous reprenons le canoë toujours en direction ouest, mais là nous voyons les distances et comme du vent se lève, nous préférons virer vers le nord et longeons cette côte vers l’est pour retourner au point de départ.
Nous débarquons une dernière fois peu avant le village, mais juste à l’endroit où les falaises deviennent abordables en canoë. Nous mangeons des petits gâteaux et rentrons à la base nautique d’Esparron.
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