Nous restons fidèles aux Rochers du Bournillon, mais cette fois-ci, nous y accédons par le bas. Dans le grand cirque du même nom se cache une grande grotte qui est accessible en trente minutes de marche. Après l’exploration des deux salles principales de la grotte, nous traversons le lit du Bournillon pour inspecter la Cascade du Moulin Marquis par le bas. Pour le chemin du retour, nous restons sur la rive droite (nord) ou nous retrouvons un chemin un peu plus large à mi-hauteur. Le tour avec toutes les pauses pour admirer les lieux et les photos nous prend près de trois heures.
distance 3km
dénivelé 450m
La Grotte du Bournillon
Arrivant en voiture, on descend à la hauteur du barrage sur la minuscule route vers la centrale électrique du Bournillon, on traverse la Bourne, la centrale (ne pas stationner ici!), puis on tourne droite pour traverser le Bournillon. Juste après se trouve un parking sur la droite. Le chemin monte en face dans le versant. On monte de manière assez raide et on se demande où le chemin mène. Après un passage sur un talus glissant, le sentier descend en direction du lit du torrent du Bournillon. C’est le long de celui-ci que l’on entre dans la grotte.
Le cirque est orienté plein nord, il n’y a a quasiment jamais du soleil. Le soleil luit sur les parois rocheuse de l’autre côté!
Nous avançons cependant vers la paroi sombre.
Au fond de la grotte se trouve un lac translucide. Il apparaît de couleur verte, mais c’est peut-être dû aux rochers légèrement rougeâtres des parois de l’entrée de la grotte. Le niveau d’eau est variable et il semble que l’accès soit impossible en cas d’orage.
Un chemin aménagé mène au fond de la salle principale. On y trouve un accès à un autre lac. Les effets de lumière sont multiples ici. Il n’y a pas de soleil direct, mais quand même beaucoup de lumière entre par la grande ouverture naturelle. Cette lumière se reflète plusieurs fois entre la surface de l’eau des lacs et les parois claires.
Salle haute de la Grotte du Bournillon
Au passage vers la partie arrière de la salle basse, on longe un talus d’éboulis sur la droite. On peut monter ici en restant constamment sur l’arête chaotique du talus qui se trouve au centre du couloir montant. On est ici très vite dans le noir complet, une lampe frontale s’impose. On arrive par cette voie dans une autre grande cavité.
Le point sombre sur les photos ci-bas vient du flash intégré de la Canon 700D avec un objectif grand angle. André n’avait que cet objectif en montant ici.
On a accès à des stalactites, des stalagmites et fanions de calcite sur le point culminant facilement accessible. Il semble qu’il y ait de l’eau en plus bas et que la cavité continue dans le même direction, mais nous avons fait demi-tour ici.
Nous ressortons par la voie normale de la grotte et nous continuons d’explorer le cirque et la cascade.
Sous la Cascade du Moulin Marquis
Le chemin officiel reste sur la rive gauche (sud) du torrent du Bournillon, mais celui-ci étant quasiment à sec, on peut passer de l’autre côte rejoindre le pied de la Cascade du Moulin Marquis. Il y a très peu d’eau qui descend par ici et ce fil d’eau se sépare en multiples fils plus petits.
Alex essaie de faire ici des photos de longue exposition, mais les réglages sont difficiles: le contraste est fort même sans soleil direct et l’eau ne coule pas à grand flots, c’est plutôt une buée qui tombe.
André explore une sente qui monte à gauche de la cascade dans un ravin rempli d’éboulis glissants. Un rebord permet de passer sur une terrasse plus large à une trentaine de mètres au-dessus du pied de la cascade. La photo montre ce passage étroit et enherbé. On débouche sur une terrasse plus large où une grande partie de l’eau reste prisonnière dans un petit marais de mousses et de plantes qui aiment l’eau.
Ici on voit que les parois sont soumis à plus que le peu d’eau de l’été. Les rebords qui dépassent sont littéralement rabotés, cela signifie que des rochers tombent aussi par là. Ce n’est pas un endroit pour s’éterniser.
Pour la descente, nous restons sur la rive droite et nord du Bournillon, on y trouve un semblant de sentier s’élargit progressivement en descendant. On passe les deux tuyaux d’eau sous pression qui mènent droit à la centrale électrique et le chemin tourne vers la droite. Mais en arrivant sur une piste forestière, nous pouvons tourner à gauche pour revenir au point de départ.
Nous sommes de retour vers 14 heures. En arrivant, nous voyons aussi des base-jumpers qui rentrent sains et saufs. Nous les avions vu au départ au même parking, mais ils ont dû sauter des Rochers du Bournillon plus à l’ouest du Cirque du Bournillon, donc nous n’avons pas pu voir leur saut.
Cette exploration en vidéo
La route de Presles
À plusieurs reprises nous avons vu la route qui monte sur le plateau calcaire au nord de la Bourne vers la commune rurale de Presles. Elle passe en lacets sous les falaises puis par des tunnels par celles-ci pour redevenir très docile sur le plateau. Il s’agit d’une construction osée et bien calculée comme on n’en fait plus de nos jours.
Nous avions espéré trouver une place idéale pour pique-niquer ici, mais nous resterons finalement plus bas dans le Col de Toutes Aures.
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