Ayant laissé notre véhicule au terminus du métro la Fourragère et comme il fait beau, nous montons du Vieux-Port à Notre-Dame de la Garde. C’est toujours une bonne trotte et cela monte fort jusqu’au bout. On est récompensé par une vue grandiose sur la ville et si on aime le style romano-byzantine du 19e siècle, on a une basilique mineur à visiter en prime.
Basilique Notre-Dame-de-la-Garde
Surnommée la Bonne Mère, cette église est un symbole de Marseille. C’est en grande partie dû à sa position extraordinaire.
Les trois couples dorées sont dédiés à des thèmes religieux:
- Les patriarches, la genèse
- L’ère de Moïse, les tables de la loi
- Les prophètes
Le chœur est particulièrement riche: une mosaïque polychrome dans le cul-du four, la mosaïque de l’annonciation au-dessus et la statue de la madone en argent de Chanuel,
Vues de la colline de ND de la Garde
Le char Jeanne d’Arc
Dans la montée vers la cathédrale se trouve un char Sherman M4A4 la seconde guerre mondiale.
L’insurrection de Marseille contre l’occupation allemande déclenche les premiers combats dès le 20 août 1944. L’investissement de la ville, commandée par le général français de Monsabert, est mené par le colonel Chappuis, à la tête du 7e régiment de tirailleurs algériens, avec le soutien des chars du 2e régiment des cuirassiers. Du 23 au 27 août, la bataille fait rage. Le 25 août, l’assaut de Notre Dame de la Garde per les 1e et 2e compagnies du 7e régiment de tirailleurs algériens, appuyés par les blindés du 2e escadron du 2e e régiment des cuirassiers, en est une des épisodes les plus dramatiques.
Le char Jeanne d’Arc, sévèrement touché, est immobilisé devant l’évêché. Trois de ces cinq occupants sont tués sur le coup. Restauré et et inauguré comme monument commémoratif le 25 août 1946, ce char témoigne encore aujourd’hui de la rudesse de ces combats, mais aussi du retour à la liberté.
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