La Réserve naturelle géologique de Haute-Provence couvre une énorme surface et certains sites exceptionnels sont mis en avant et aménagés. Comme cela fait plusieurs années qu’elle existe, les sites sont en train d’être réaménagés. En 2019, celui de l’ichtyosaure était refait et le nouveau parking était en travaux. D’autres sites (comme le Pas d’oiseaux par exemple) sont actuellement fermés. La réserve agit aussi en dehors des sites facilement accessibles, dans ce cas elle les cache plutôt.
Cela fait plusieurs fois que nous passons ici, aussi pour admirer la dalle à ammonites un peu plus loin au sud. Mais cette fois-ci, nous visitons un des sites qui ne sont accessibles qu’à pied. Une explication détaillée se trouve sur notre site sur la Provence sous l’Ichtyosaure de La Robine.
Au début, nous sommes latéralement submergés par ces petits papillons.
Mais très vite, la montée commence. Nous sentons que nous avons déjà fait une randonnée ce matin. On est assez longtemps au soleil.
Le schiste de la vallée semble avaler l’eau, il n’en reste pas beaucoup dans le vallon.
En changeant vers le côté ubac de la vallée, on reste sous des grands arbres et il y fait bien plus frais.
En passant le col, la vue sur la basse vallée du Bès s’ouvre.
On accède au site par une boucle.
Le site a reçu une nouvelle protection sous forme d’une cabane avec une grande baie côté sud pour pouvoir regarder le fossile à fleur de sol. Pour regarder lors de journées ensoleillées, il faut mettre les mains autour de ses yeux pour atténuer les reflets. La vitre n’est donc pas très propre. Pour photographier c’est encore plus difficile voire impossible. Le réaménagement est donc raté. André s’est fait piquer par une guêpe pendant qu’il regardait le fossile. Il semble qu’elles aient trouvé sous la terrasse en bois un endroit idéal pour bâtir leur nid.
Heureusement il y a un modèle du fossile à l’extérieur. Il est bien mieux visible.
Odyssée pour trouver un site pour la nuit
Comme déjà précisé, nous cherchons avancer vers le nord, mais nous sommes fatigués, nous tentons donc de rester plus ou moins sur place. L’application mobile nous affiche plusieurs sites autour de la Javie, nous y allons donc via Marcoux. Ils sont cependant soit très près des routes ou inaccessibles. Nous cherchons encore un peu plus loin dans toutes les directions, mais nous nous heurtons toujours à des interdictions ou à une morphologie du terrain qui ne se prête pas à s’écarter des routes.
On fait donc ce que nous ne voulions pas faire, nous reculons vers le sud. On retourne simplement au site de la nuit précédente à Trévans. Comme on a assez roulé, on a aussi de l’eau chaude pour la douche, c’est au moins ça de gagné.
No Comments