Nous continuons d’explorer le pourtour de l’Étang de Berre. Il y a d’autres étangs plus petits dans la plaine. l’Étang de Lavalduc est bien le plus curieux de tous: il se trouve à 10 mètres sous le niveau de la mer et sa salinité dépasse de loin celle de la mer morte. Cette salinité n’est cependant pas tout à fait naturelle, il s’agit de rejets de saumure des silos à hydrocarbures de Manosque. Le site est lunaire.
Nous sommes garés au parking du site de St. Blaise et nous faisons en gros le tour de la colline contre le sens des aiguilles d’une montre. Nous trébuchons par divers canaux dont certains sont encore remplis d’eau.
La couleur de l’Étang de Lavalduc et son bord blanc révèlent la salinité.
Au bord, l’eau n’invite pas vraiment à la baignade. Ce serait cependant intéressant avec le fort taux de salinité.
Comme le lac n’a pas d’écoulement, son niveau varie et ainsi du sel se dépose sur les bord. Les plantes ne supportent pas se traitement.
Le processus de cristallisation est perpetuell. La poudre jaune pâle est le pollen des fleurs des pins.
Sous certains rochers, les dépôts sont assez massifs.
Nous quittons l’Étang de Lavalduc par le sud et nous montons sur la colline de St. Blaise. Il s’agit d’un plateau parcouru par de nombreuses pistes et chemins.
Il n’y a que peu de balises et elles n’indiquent pas toujours les meilleurs chemins.
Lors du retour au point de départ, nous longeons le site archéologique de St. Blaise. Il est entouré d’un grillage, mais certaines parties se trouve en-dehors de celui-ci.
Pour finir la chapelle qui donne le nom au site qui est bien plus ancien.
Le soir, nous retournons au Camping Vallon des Cigales à Istres et le lendemain nous nous dirigeons vers le Golfe de Fos.
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