André arrive cet après-midi du 20 juillet 2020 au nord de Vienne après une odyssée dans les Préalpes de Vienne. Il est un peu en avance pour le rendez-vous chez les amis à Langenzersdorf, il marque donc un dernier arrêt sur la rive gauche du Danube dans la zone industrielle de Korneuburg (GPS 48.329290, 16.333050). La lumière du soir est ici très douce et les passages des camions sont remplacé par des pêcheurs paisibles.
Le bac à traille
On trouve ici un des derniers bac à traille, il est vraiment petit et ne peut charger que quelques tonnes, donc deux voitures et quelques passagers. Il a pu se maintenir ici parce que le pont le plus près est un pont autoroutier à cinq kilomètres en aval.
Petit bac à traille de Korneuburg à Klosterneuburg. Photo © André M. Winter
Câbles du bac à traille de Korneuburg à Klosterneuburg. Photo © André M. Winter
Les silos à grains
Près de chaque grande ville se trouvent des silos à grains soit pour le stockage, soit pour les transvaser entre bateau, train ou camion. On ne s’en rend pas compte, mais ces installations dans les périphéries sont encore importantes de nous jours pour subvenir à l’alimentation d’une grande ville. Il ne faut que voir les problèmes d’approvisionnement des libanais après l’explosion dans le port de Beyrouth qui a aussi détruit d’énormes réserves de blé.
Silos à grains de Korneuburg. Photo © André M. Winter
Une petite locomotive de manœuvres est garé devant un de ces silos. Elle est un peu couverte de poussière mais sinon en très bon état. On la voit très bien de la route, il est inutile de grimper le grillage pour l’approcher. Le modèle « KS 55 B » date de 1963.
Locotracteur de manœuvre Deutz N°57661. Photo © André M. Winter
Locotracteur de manœuvre Deutz N°57661. Photo © André M. Winter
Locotracteur de manœuvre Deutz N°57661. Photo © André M. Winter
Sabots de chemin de fer rangés. Photo © André M. Winter
Il ne reste plus qu’un quart d’heure de route pour rejoindre le nord de Langenzersdorf pour retrouver Alex chez les amis. Nous passons la nuit dans leur maison, cela fait donc une troisième nuit à ne pas dormir dans notre camion. On en profite cependant aussi pour faire le plein des reversoirs d’eau potable.
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