Tous deux axés sur la raison, la science et la technique, nous ne pouvons pas passer à côté d’un musée consacré au grand savant éclaireur. Avant de partir, le site internet du musée affichait des horaires très restreints à cause de la pandémie du Covid1-19. Mais en Italie, les heures affichés sur place, celles sur internet et celles pratiqués réellement sur place ne sont souvent pas du tout en corrélation. Nous passons donc pour vérifier ces heures juste après un premier passage sur le Ponte Vecchio et le musée a même ouvert aux heures de midi. Il se trouve juste à l’est de la Galerie des Offices.
Les objets scientifiques présentés vont du 15e au 20e siècle. Les instruments allant jusqu’au 17e siècle proviennent de la collection médicéenne. Au-delà, les objets sont issues principalement de la collection des Habsbourg-Lorraine. Il s’agit donc d’une exposition qui étend la période traitée bien au-delà de Galilée (1564 à 1642). C’est aussi dû à l’histoire du site du Palazzo Castellani s’appelait avant Institut et musée d’histoire de la science. Il faut se remettre en mémoire que les savants du temps de Galilée ne disposaient quasiment pas d’instruments de mesure, mathématiques et optiques. Ils les construisaient eux-mêmes et quelques un de cette époques sont reconstruits dans ce musée. Mais l’ordre chronologique et thématique des pièces permet bien de voir l’évolution des instruments et des connaissances. On voit donc que l’on dispose même à la fin du 19e siècle que d’instruments assez basiques.
Une grande partie de l’exposition couvre la mesure de la terre et du ciel. Les pièces montrés datent du début des relevés topographiques et passent par des représentations en cartes et plans dont une partie vient du centre de production cartographique de l’époque: des Pays-Bas. Plusieurs grandes vitrines contiennent des globes terrestres et célestes.
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