INFO:
- Balade sur la côte en 30 minutes
L’église de San Piero a Grado est près de l’autoroute mais nous ne la prenons pas. Il est lundi et nous avons des tickets réservés pour les Offices de Florence pour jeudi matin. Notre idée initiale était de randonner dans les Alpes Apuanes, mais le temps est trop instable pour ces tours presque alpins. Nous avançons donc vers le sud pour nous rabattre vers Florence par le sud en milieu de semaine.
Alex avait lu que la petite baie de Castiglioncello est sympa, c’est à 40 minutes de route dont une partie se passe sur le littoral. La route contourne d’abord Livourne, puis elle se rabat sur une côte rocheuse avec quelques de possibilités de s’arrêter et de descendre dans des criques avec des petites plages. Le matin, on n’y trouve que des pêcheurs.
Le village de Castiglioncello est la première petite agglomération au sud de Livourne, c’est une station balnéaire locale apparemment aimé des retraités (à juger du nombre de pharmacies). La côte est presque déserte, nous pouvons avancer aisément vers la plage avec notre camion et nous garer dans la zone bleue payante.
La plage est petite comme partout ici sur la côte, mais elles est orienté au sud-est tandis que le reste de la côte pointe plutôt vers ouest-sud-ouest. Bien qu’il n’y ait personne le matin et durant cet été Covid-19, la plage est occupé à trois quart par une section aux parasols et aux chaises longues payantes. Cette manie de privatiser le lieu public est malheureusement très rependu, il n’y a qu’à voir la plage de l’abbaye de Fruttoso. Il s’agit bien sûr de sites loues par la commune à des entreprises locales, mais souvent ces zones restent vides tandis que les gens s’entassent dans les plus parties publiques laissés libres. Aujourd’hui ce n’est pas le cas bien sûr, il n’y a que quelques promeneurs comme nous.
La plage a un autre petit défaut, la vue porte sur les industries de la ville de Rosignano Marittimo dans le quartier de Rosignano Solvay. Oui, cette partie de la ville porte vraiment le nom de la société chimique belge qui empeste l’air et la mer au point d’augmenter la mortalité dans la région encore de nos jours! Au large du site industriel se trouve une belle plage de sable blanc qui n’est pas naturelle, c’est le résultat des rejets chimiques dans dans la mer. La baignade y est logiquement interdite.
Nous avançons le long de la promenade pour passer près d’autres bagni avec des terrasses bétonnées sur les rochers. La partie aménagée se termine et on peut avancer entre les rochers escarpés sur une bande de béton qui semble être un ancien canal d’égouts. On arrive ainsi sur la Punta Righini. Bien qu’elle s’avance bien en mer, la pointe ne porte ni phare, ni feu. Des écueils et des îles au large de Livourne sont dotés de signalisations et cela semble suffire.
Ce petit cap est sympa, mais sans plus. Nous avançons vers le sud.
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