INFO
- Visite de la ville construite au bord de la falaise
Venant du Castel del Monte, nous arrivons à Polignano a Mare vers 10 heures du matin. Nous pensions que c’est assez tôt pour avoir du soleil sur la côte escarpée sur laquelle est bâtie la ville, mais nous sommes en automne et la côte est orientée nord-est. Le soleil n’est donc plus assez haut pour éclairer les grottes marines visibles des divers belvédères dans la vieille ville. Nous avions déjà visité Polignano en décembre 2012, jadis c’était une froide et très humide journée d’hiver. Aujourd’hui, le soleil d’automne brille. Notre pari de partir de Toscane aux Pouilles a donc porté ses fruits, il fait un peu frais, mais beau pendant qu’il pleut dans tout le reste de l’Italie.
Nous n’avons pas remarqué de parking dédié aux touristes, il y a des zones bleues et des places gratuites dans les parties plus récentes de la ville. Avec notre Trafic, nous sommes restes dans la partie nord de la cité. Il n’y a pas de site payant notoire à visiter, l’attraction est la ville construite en bord de falaise. Le centre-ville est bâti de calcaire blanc et les églises sont principalement baroques. Dans les artères principales se trouvent des restaurants et des artisans vendant des souvenirs. Des agences localisés dans la grande rue du centre (Via Pompeo Sarnelli) proposent des tours en bateau pour aller voir les grottes sous la ville, d’autres sont spécialisés en stand-up-paddle et canoës. Comme précisé plus haut, cela ne vaut la peine que par beau temps et lorsque la côte est ensoleillée. C’est n’est le cas que tôt le matin de mi-juin à mi-septembre.
Polignano est le lieu de naissance du chanteur Domenico Modugno, connu pour la chanson « Nel blu dipinto di blu » dont le début refrain « Volare oh, oh, Cantare oh, oh, oh » est peut être resté mieux à l’oreille de certains. On lui a offert en 2009 un monument en posture accueillante au nord de la ville.
Sous la statue se trouve un escalier monumental qui ne mène apparemment nulle part. On aboutit sur une dalle calcaire semblable à celles sur lesquelles est construite la ville, mais on en a une bonne vue sur les maisons construite au bord de l’abîme.
Il faut remonter les escaliers et passer le pont routier pour rejoindre le centre-ville. On passe alors sur des petites gorges qui forment la plage de la baie Lama Monachile.
Les maisons sont certes construites jusqu’au bord de la falaise, mais certaines ruelles aboutissent directement à l’abime en formant des petits belvédères. Il y en a une dizaine comme celui à côté de la chapelle Santo Stefano sur la photo en bas à droite.
Plus on avance vers le sud, moins il y a des touristes. Mais c’est sans doute aussi un effet de l’année 2020 avec le corona virus. L’heure avance aussi et il est bientôt midi, certains touristes sont déjà attablés.
Au sud de trouvent des grandes places en bord de mer qui permettent de voir retour vers la ville et sur les rochers.
La partie plus moderne de Polignano est agencé en ruelles à angle droit et en sens uniques. Cela forme aussi des culs-de-sac avec une belle vue sur la Mer Adriatique.
Les Pouilles ne sont pas la région de la pizza, mais cela fait plus d’une semaine que nous sommes en Italie et nous mangeons principalement des pâtes. La Piazza Vittorio Emanuele II et la plus grande dans le centre ancien et le Restaurant Bella ‘Mbriana est bien coté, chose que nous pouvons confirmer par notre propre expérience.
Le temps avance et la fin des congés se fait sentir. Après le Castel del Monte et Polignano, deux sites que nous connaissions de 2012, nous voulons voir quelque chose de nouveau dans les Pouilles. Nous savons que la côte avec les grottes est belle par endroits, mais nous sommes conscients que ce n’est plus l’été et la mer est trop agitée pour les explorer en détail. Nous optons donc pour la ville de Lecce, elle n’est que 120 kilomètres plus lion au sud.
Si on de concentre sur les villes du centre des Pouilles, il faut aussi aller voir la ville portuaire de Monopoli, les trulli d’Alberobello et Ostuni.
Une deuxième fois le phare de Torre Canne
Nous sommes fans de phares, cela a peut-être été remarqué par certains. Nos tentons d’en approcher la plupart, mais en général nous ne retournons pas plusieurs fois au même phare, sauf si c’est un lieu exquis comme celui du Cap Palinuro. Avec le phare de Torre Canne, nous nous trompons car nous l’avions déjà photographié en 2012. Mais à l’époque, il était délabré et caché derrière un mur. Aujourd’hui il est bien rénové et abrite l’office de tourisme de la commune.
L’état en 2012.
Le phare rénové en 2020.
Nous nous lançons donc définitivement sur la route vers la région de Lecce.
No Comments