INFO:
- Un emplacement avec vue
Nous prévoyons de faire une randonnée dans le Massif de Gargano le lendemain, nous avançons donc vers le nord par petit pas tout en restant dans les Pouilles. Il y a certes un camping ouvert à Manfredonia, mais nos réserves d’eau sont pleines depuis Torre Chianca et l’eau est chaude parce que nous roulons assez longtemps. On sort de l’autoroute au sud de Manfredonia et nous espérons trouver un accès à la mer désert pour prendre nos douches cette fois-ci de jour et non pas là où on dort. Mais cette recherche est laborieuse. La plupart des routes sont à une voie et mènent entre champs à ces résidences de vacances certes à moitié délaissés mais quand même habités. Nous restons finalement derrière quelques gros platanes au bord de la route du bord de mer (qui est à 300 mètres de cette dernière) juste pour laver nos cheveux et les faire encore sécher au soleil.
Il n’y a pas beaucoup d’endroits propices pour passer la nuit tranquillement, les sites en bord de mer sont ici assez peuplés de gens dont une grande partie en campeur et dont nous savons pas s’ils sont là juste pour l’après-midi ou toute la nuit. Nous montons donc à la curieuse ville de Monte Sant’Angelo. Même si la route monte en une multitude de lacets, il ne s’agit pas d’un petit village de montagne. Des centaines de maisons mitoyennes à plusieurs étages couvrent les versants de la montagne. Beaucoup des appartements semblent vides, mais il y a quand même du monde: des personnes âgés mais aussi des jeunes lors de leur footing du soir. Monte Sant’Angelo est bâti autour du sanctuaire de l’archange Michel qui lui donne son nom, c’est donc un site de pèlerinage.
Pour rejoindre notre site pour la nuit, il nous faut traverser ce gros bourg et avancer vers l’est sur le plateau avant de descendre en ligne droite une piste bétonnée. La photo satellite nous apprend qu’elle mène à une ferme un peu plus bas. Mais cela n’empêche pas qu’une trentaine de véhicules passent majoritairement en montant et ce jusqu’à tard dans la nuit. Pourtant la route est parsemée de nids de poule peu amusants à contourner dans le noir. Mais il semble que ce soient tous des habitués, pourtant nous ne savons pas d’où ils sortent. Personne ne nous regarde bizarrement, certains nous saluent même.
Le dilemme de la douche du soir reste entier. Alex prend la sienne tranquillement, mais André s’y prend plusieurs fois car des voitures passent. Nous discutons d’installer un rideau de douche, mais cela ne change rien au besoin de faire le tour du camion pour y rentrer tout nu ou simplement vêtu d’une serviette. De plus, il reste toujours le rideau de douche mouillée à gérer. Comme nous voyageons souvent hors saison, nous sommes habitués à prendre des douches dans le froid, mais nous savons aussi que les choses sèchent difficilement. Enfin, c’est une des questions qui reviennent souvent et à laquelle nous n’avons toujours pas de réponse. Nous dormons quand même assez bien.
La photo du bas est prise le matin. La vue pourrait être belle, mais l’humidité de l’air, les grandes distances et la platitude extrême du reste des Pouilles rendent la vue difficile. On voit la Baie de Manfredonia, mais pas au-delà de 20 kilomètres.
La carte ci-bas montre que nous avons quand même fait un premier pas vers le nord le 1er octobre 2020.
La carte en détail en bas montre en détail la route pour monter à Monte Sant’Angelo et la position de notre emplacement pour la nuit.
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