INFO:
- Emplacement pour camping-cars hors-saison
Revenus de notre tour dans le Valle dell’Inferno dans le sud du Massif de Gargano, nous voulons profiter du reste de la journée et retourner à une belle place que nous avions trouvé en décembre 2012 au nord de Vieste. Contourner le grand promontoire du Gargano côté mer revient bien sûr à passer beaucoup de temps sur la route. Nous en profitons aussi pour aller voir d’autres plages préconisés par l’application park4night pour passer la nuit en camping-car.
Mais ici commencent nos surprises pas forcément agréables. D’une part la route est vraiment longue, pleine de virage et d’autre part elle est pleine de gros camping-cars. Nous en voyons plus qu’ailleurs durant notre tour fin septembre en Italie. Nous sommes étonnés et continuons. Aux premières plages que nous approchons, nous voyons qu’il y a du monde en train de prendre des bains de soleil, il y aussi des camping-cars placés pour passer la nuit sur ces parkings de plages.
Plus nous approchons la ville de Vieste sur l’extrême est de Gargano, plus nous voyons qu’ici la saison bat encore son plein. Les campings sont majoritairement ouverts, les plages occupées, des gens dans les rues et dans les ruelles. Cela n’a rien à voir avec les autres petits villages de la côte des Pouilles ou de Toscane où nous sommes passés les jours précédents. Cela n’a rien à voir non plus avec la situation quand nous sommes passés ici en décembre 2012. C’est comme si tout les touristes s’étaient donné rendez-vous ici et ce en accord avec les acteurs du tourisme. Voilà la raison pourquoi nous ne prenons pas des photos.
Nous passons donc Vieste, les autres véhicules sur la route sont encore majoritairement des camping-cars allemands, suisses et autrichiens. C’est un mauvais présage pour une place seuls au bord de l’eau. Nous mettons encore de l’espoir dans notre site de 2012, mais un grand portail ferme l’accès. Alex veut retourner à un des campings bondés de Vieste, mais André refuse parce que nous avons désormais presque contourné la presqu’île. Nous ne voyageons pas hors saison pour nous caler comme des sardines dans un camping, l’expérience écrasante du camping Florence suffit pour quelques années.
On continue donc et Alex cherche sur park4night sur son portable. Ce n’est qu’assez loin à l’est que nous trouvons un parking en bord de mer sur le bout de sable qui ferme la lagune de Varano. La meilleure place est bien sûr déjà occupé par un grand camping-car allemand, mais comme nous voulons prendre une douche extérieure, nous restons un peu en arrière. Deux autres camping-cars viendrons plus tard.
Notre Trafic à la Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © André M. Winter
Bien sûr, en Italie il n’y a pas de parking de plage sans bar et location de chaises longues et parasols, mais ici la hors-saison et le corona virus on terminée ces activités. Ici l’établissement s’appelle Spiaggia Paradiso, mais il ne reste qu’une grande terrasse couverte et ouverte sur la mer, sans chaises ni tables. Nous nous y installons pour manger notre plat de pâtes aux courgettes avec beaucoup de parmesan. On aurait pu sortir notre table et nos chaises, mais c’est bien mieux ainsi comme à l’ancienne.
L’établissement la Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © Alex Medwedeff
L’établissement la Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © Alex Medwedeff
L’établissement la Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © Alex Medwedeff
André au dîner sur Spiaggia paradiso della Isola Varano. Photo © Alex Medwedeff
La plage est rectiligne, mais hors saison ce genre de vue apaise. Les gens sur les photos sont tous des campeurs de cette nuit.
La sera nella Spiaggia paradiso della Isola Varano. Photo © Alex Medwedeff
La Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © Alex Medwedeff
La Spiaggia Paradiso sur Varano. Photo © Alex Medwedeff
En arrivant ici, nous sommes passés autour du village de Rodi Garganico que nous allons visiter ce matin. Nous passons avant sur le bord intérieur de la lagune. C’est un grand lac salé à fond plat où l’on cultive des moules et autres coquillages.
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