Nous sommes venus ici deux jours plus tôt pour repérer le lieu et venons passer l’après-midi et la nuit du 26 août 2021 ici au bord du torrent de la Turrite Secca. C’est la vallée entre Isola Santa et Castelnuovo di Garfagnana, nous sommes sur la commune de Careggine. Il s’agit d’une piste forestière en cul-de-sac menant aux quelques maisons de Pizzorno. Le soir, environ trois voitures passent pour rentrer et autant repartent le matin dans l’autre direction. Le site n’est accessible que pour des petits véhicules, car il faut faire demi-tour sur place, c’est à dire sur l’emplacement où nous sommes garés sur la photo en bas. Il y a la place pour deux véhicules maximum.
Cette rivière descend le la zone minière des Alpes Apuanes et passe peu avant dans le barrage d’Isola Santa, c’est peut être pour cela que l’eau est parfaitement claire. Nous restons beaucoup de temps au bord de la rivière, Alex y s’y plonge même quelques courtes secondes. L’eau est très fraîche et il n’a surtout pas d’endroits assez profonds. André préfère prendre une douche à la voiture avec l’eau moyennement chaude car nous n’avons pas assez roulé pour la chauffer suffisamment.
La vallée est orientée est-ouest et des versants bien raides se trouvent au sud, mais il y a un élargissement à l’ouest justement au barrage d’Isola Santa et ainsi nous avons assez longtemps du soleil. Nous cuisinons en deux étapes au bord de la rivière. En premier, ce sont des petits pains sur le barbecue. Il faut un peu de temps car la pâte à la levure sèche doit gonfler au chaud dans un sac en plastique sombre. On forme ensuite les petits pains et on les laisser encore reposer 30 minutes. Ils passent finalement sur le grill, mais il faut obligatoirement un couvercle, car la chaleur doit agir de toute part sur les petits pains.
Le soir, nous cuisinons quelques légumes que nous mangeons avec le pain frais.
Les carrières de marbre utilisent des longs câbles pour scier les énormes blocs de la montagne. Apparemment, ils s’usent vite et ils sont réutilisés un peu partout. Soit comme câble de téléphérique pour sortir le bois des forêts ou plus simplement pour former des enclos. Il s’agit d’acier assez dur et pas très flexible, donc cassant. Et quand il ne reste que des bouts, cela traine dans la nature ou comme ici dans la rivière. Ce n’est que du fer, donc écologiquement inoffensif, mais c’est moche et aussi dangereux. On en trouve partout, même loin des carrières.
Nous passons aussi la nuit du 28 août ici.
No Comments