Pierrefeu est une ville de l’arrière-pays du Var mais qui se trouve dans l’aire toulonnaise. L’agglomération est plus proche de la mer et donc plus chaude. Partout autour de la colline avec le village se trouvent d’étendus vignobles sauf à l’est où commence le Massif des Maures. Nous montons sur le rocher de la Chapelle Sainte Croix.

La Chapelle Sainte-Croix de Pierrefeu. Photo © Alex Medwedeff
Flashback de 35 ans
Pierrefeu est aussi marqué dans la mémoire d’André. 35 ans plus tôt, donc en 1986, il se trouve ici après une visite du lycée technologique de Lorgues où ses parents voulaient l’envoyer après le collège. Ce choix stratégique avait plusieurs aspects. D’un côté ce lycée n’avait et n’a pas une mauvaise renommée et je montrais déjà à l’époque des affinités plutôt techniques qu’artistiques. Mais cela revenait à y vivre en internat au moins durant la semaine et en réalité sans doute mois par mois. Cela aurait donné quelques libertés de mouvement à ma mère et son conjoint, même si ces libertés théoriques étaient tout à fait réalisables sans être caserné à Lorgues. On lui avait cependant honnêtement laissé le choix et il a refusé.
« C’est surtout l’internat parmi les 95% de garçons qui me répugnait. Pour finir, je suis passé en 1988 du Collège de Cogolin au Lycée du Golfe de St. Tropez à Gassin et je n’ai jamais regretté ce choix. Cette école était pour moi un havre de liberté que je ne connaissais pas. Je m’y sentais bien. Je percevais cela ainsi dans la perspective de mon cursus scolaire personnel, mais d’après ce que j’ai entendu de Lorgues à l’époque, la liberté et l’ouverture d’esprit n’y étaient pas comparables. » Il faut préciser que ces notes sont un avis personnel relatant des impressions d’un jeune de 14 ans au milieu des années 1980.
Après le visite de Lorgues, nous montions donc le 25 octobre 1986 au rocher de Pierrefeu.

Veronika et André. Photo © Joseph Breesch

Joseph et André. Photo © Veronika Schnablegger
À l’époque, on photographiait surtout les gens, chose que nous ne faisons presque plus jamais.
La colline automne 2021
La situation n’a pas changée le 26 octobre 2021, 35 ans et un jour plus tard. On a certes des photos de l’époque affichés sur le portable, mais on n’arrive pas à retracer la situation des photos prises en 1986. Tous ces rochers se ressemblent finalement. C’est le geste qui compte.
La chapelle Sainte-Croix été reconstruite en 1681 sur les ruines de l’ancienne église primitive accolée au château. Elle est confiée à la confrérie des Pénitents blancs en 1719.

Les rochers de la colline et la Chapelle Ste.-Croix. Photo © André M. Winter

La table d’orientation sur la colline de Pierrefeu. Photo © André M. Winter

Vue sur la plaine viticole au nord de Pierrefeu. Photo © André M. Winter
La vue sur la plaine au nord est sympa avec les feuilles de vigne qui virent au jaune et au rouge.

Champs de vignes au nord de Pierrefeu. Photo © André M. Winter
Côté est sous la chapelle, on voit parfaitement sur le village de Pierrefeu et ses toits en terre cuite.

Pierrefeu vu de Sainte-Croix. Photo © André M. Winter

Les toits de Pierrefeu. Photo © Alex Medwedeff

Cactus aux épines très serrés. Photo © Alex Medwedeff

Cactus aux épines très serrés. Photo © Alex Medwedeff
Nous redescendons par d’autres ruelles pour retourner au parking au nord de la colline.

Eglise Saint-Jacques-le-Majeur à Pierrefeu. Photo © André M. Winter
Ce point de vue en vidéo
Courses au Marché de Garéoult

Le marché de Garéoult dans le boulevard Capitaine Jean Audibert. Photo © Alex Medwedeff
Nous maintenons un site avec les marchés de Provence et nous tentons d’en visiter le plus possible quand nous sommes dans la région. Mais parfois, nous avons simplement besoin d’un marché pour acheter des produits locaux et dans ce cas, il est préférable d’un prendre un grand comme le marché de Garéoult. Ci-bas quelques impressions.

Le marché de Garéoult dans le boulevard Capitaine Jean Audibert. Photo © André M. Winter

Le marché de Garéoult sur la place du Général de Gaulle. Photo © André M. Winter
Pause au Vallon de Gambet
Nous rejoignons un endroit calme pour le café et des confiseries achetés. Nous ne cherchons pas midi à 14 heures et nous retournons à un endroit connu sur la route entre la Londe et Collobrières. On est dans le Vallon de Gambet certes au bord de la route, mais les peu de voitures qui passent ne sont pas bruyantes à cause de l’étroitesse de la route et des virages sans visibilité.

André au casse-croûte dans le Vallon de Gambet. Photo © Alex Medwedeff

Notre casse-croûte dans le Vallon de Gambet. Photo © André M. Winter

Un Paris-Brest et un éclair de la Maison Pistolesi. Photo © Alex Medwedeff
Nous passons le soir à l’Étang des Pesquiers pour observer des flamants roses. La Route du Sel est encore ouverte et le trafic est incessant. Notre idée est de passer la nuit au parking de la Plage des Estagnets comme nous l’avons déjà fait souvent. Or avec les parkings ouverts de manière différente et la circulation ce n’est pas tenable. Nous retournons donc à la tombé de la nuit au Vallon de Gambet. Nous voyons beaucoup de sangliers au bord de la route. Ils sont assez intelligents pour attendre le passage des voitures avant de traverser et assez culotés pour ne pas reculer du cône lumineux des phares.
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