Voilà encore une randonnée du guide d’André dans un cadre idéal: départ d’un village original et loin de tout, possibilité de dormir tranquillement dans son camion aménagé et un sommet avec un peu d’escalade. Il ne faut vérfier que la moitié basse, on n’admirera le sommet que d’en bas. L’avantage de dormir au pied de la randonnée: on peut partir très tôt le matin. La photo de l’emplacement à la Madonna delle Grazie à Pontito ci-bas est cependant prise le soir du 22 septembre 2021 en arrivant, juste pour ne pas irriter les connaisseurs du lieu.
En bas la vue matinale du 23 septembre 2021 du même endroit vers la plaine toscane entre Luques et Pistoia. Nous sommes fin septembre et le soleil ne se lève pas plus tôt que 7 heures, la photo est prise à 07h30 le 23 septembre 2021. Encore une belle journée en perspective.
L’originalité de Pontito est son arrangement en ruelles concentriques reliés par des passages d’une pente extrême. On est garé en bas de la ville pour tout inspecter, il faut donc monter une de ces ruelles quasiment verticales. Le parking visiteur ce trouve cependant en haut du village.
Tout en haut est placée l’église SS. Andrea e Lucia avec son clocher crénelé. Les maisons s’arangent en quarts de cercles au-dessous. Ci-bas on voit la limite nord-ouest du secteur de cercle.
Dans la région, chaque hameau a son château ou du moins une tour d’église fortifiée. On appelle la région aussi Dieci Castella, les Dix Châteaux.
En bas dans la vallée se trouve la ville de Pescia et au-delà la plaine à l’est de Luques. C’est une large zone agricole, industrielle et urbaine. Tout le contraire des collines verdoyantes sur lesquelles nous nous trouvons acuellement.
Un chemin un peu délaissé nous mène sur une large crête avec une piste forestière. Comme souvent dans la région, on y trouve une des chapelles-abris.
Avec le soleil dans le dos, la vue vers le nord est claire le matin. La vue va jusqu’à la crête limitrophe entre la Toscane et l’Émilie-Romagne, donc la Plaine du Pô.
Certains versants sont fortement érodés. Nous sommes en pays calcaire, mais contrairement aux Alpes Apuanes plus loin au nord-ouest, le calcaire est ici en couches fines qui sont plus ou moins friables.
La piste forestière mène au travers d’un large dos moyennement boisé. Un berger y mène un grand troupeau de chèvres.
Voilà enfin la Penna du Lucchio en vue. Les balises y menant sont en ordre, le sentier à son pied est en bon état. André n’a donc pas besoin de monter au sommet et de réserver ses forces pour d’autres recherches et surtout la route pour rejoindre d’autres sites.
En descente en voiture, on passera un autre village à l’aspect défensif.
Comme ce tour se trouve dans un livre publié chez un éditeur, il n’est pas possible de donner trop de détails ici.
Une autre nuit à l’aire d’atterrissage de parapente de Borgo a Mozzano
Nous y étions déjà un mois plus tôt, André retourne passer une nuit ici par défaut d’autres endroit tranquilles. On entend certes la route, mais pas à l’intérieur du camion. André se place d’abord comme la dernière fois, mais c’est un peu étroit.
Il avance donc sur au bord du grand pré puisqu’il n’y a plus d’atterissages en parapente et parce qu’il sera parti assez tôt le lendemain matin. La route de Pontito par la grande plaine densement habité lui a permis de faire les courses et il est ici aisé de sortir et de mettre en route le petit barbecue au gaz. La quantité de saucissons et de poivrons vaut pour deux, mais randonnant tous les jours, André n’hesite pas à tout finir ce soir-là.
Sur le pré se trouvent d’autres voyageurs en petite camionnette. Ce sont des belges qui viennent de passer un mois en Toscane classique et qui ont vu qu’il y a aussi des belles montagnes dans la région. André leur conseille quelques tours à faire les jours suivants,
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