Nous sommes garés avec notre Trafic aménage au pied de la randonnée et pouvons donc partir très tôt le matin le 25 août 2021. De plus, nous sommes à l’ouest sous la barre rocheuse principale des Alpes Apuanes orientée ici nord-sud, on ne voit donc le soleil que très tard et en somme très peu. C’est très agréable, car la journée est annoncée bien chaude. Nous vérifions et rectifions aujourd’hui deux tours du guide de randonnée qu’André rédige. Ils sont côte à côte et ils ont le même point de départ à Stazzema. Nous trouvons d’autres tracés pour les retour de l’une et pour l’autre un passage par dessus le Monte Nona qui était initialement agence en aller-retour uniquement.
Comme souvent dans les Alpes Apuanes, les chemins montant des villages vers les alpages (ou les carrières de marbre) sont anciennement pavés avec des rochers et des dalles assez brutes. C’est beau à voir, mais assez casse-gueule à marcher, surtout en descente. Il faut cependant reconnaître que ces constructions évitent l’érosion du sol depuis plus d’une centaine d’années.
La forêt devient moins dense en montant, des grands sommet sont déjà au soleil alors que nous sommes encore longtemps à l’ombre. Arrivant à l’alpage et l’auberge de la Casa Giorgini, nous voyons aussi la mer toute proche.
La forêt est composée ici principalement de châtaigniers. On trouve des vieux arbres grands et trapus qui datent du temps où on les cultivait activement et des jeunes poussant de manière sauvage. Comme plus rien n’est soigné, les fruits sont tout petits et tombent trop tot, on ne peut plus les utiliser.
Les sentiers de la région, comme celui sous le col Foce delle Porchette, sont très bien entretenus, balisés et fléchés. C’est une partie des Alpes Apuanes où randonne beaucoup de monde.
Le col Foce delle Porchette est un lieu de passage historique et un croisement de randonnées important actuel. Nous devons vérifier un passage du col vers le Monte Nona, c’est la bosse verte au fond de la photo ci-bas. La crête rocheuse à droite offre un bon point de vue vers le bassin de Stazzema et la chaîne principale des Alpes Apuanes.
Le Monte Procinto est accessible par une via ferrata.
Le col Foce delle Porchette a deux passages vers l’est, nous sommes montés par celui du sud et nous redescendons par celui vers le nord pour rejoindre le tracé de l’autre tour à vérifier. Nous replongeons dans l’ombre, mais comme on le voit, nous sommes en shorts et t-shirts.
Nous ne montons pas vers le col Foce di Petrosciana et le Monte Forato qui forme le but du tour à vérifier parce que cette partie du tracé n’a pas été modifiée. Nous recherchons à partir d’ici un retour alternatif. Il passe sur des sentiers moins empruntés mais qui passent auprès de diverses maisons forestières dont une partie est rénovée et une autre partie est en ruine. Le balisage n’est pas continu, mais comme il s’agit d’un chemin de travailleurs forestiers qui est toujours emprunté, il n’y a pas vraiment moyen de se perdre.
Il est 13 heures quand nous revenons au point de départ après cinq heures de marche incluant quelques pauses. Après une longue pause dans notre Trafic aménagé, nous descendons vers le village. La nouvelle édition du sentier de randonnée tient compte du besoin des personnes venant plus écologiquement avec les transports en commun. Nous vérifions donc aussi les passages entre les arrêts de bus ou les terminus et le début de la randonnée. Cela fait près d’une heure de marche supplémentaire.
On voit des gros nuages gris sur ces photos prises vers 17h30. Il ne s’agit pas de grosses perturbations, ce sont des nuages formés par l’humidité montant du Golfe de Gênes, la Mar Méditerranée est encore très chaude en automne. Cet effet peut aussi se produire en plein été. Les Alpes Apuanes forment une véritable barrière haute de plus de 1500 mètres et l’humidité n’a d’autre choix que de condenser. Cela peut occasionner des pluies de 30 minutes à répétions en été ou des cortes pluies en fin d’après-midi en automne. Aujourd’hui ne tombent que quelques goûtes et il fera beau dès le lendemain matin.
Les panneaux routiers ont en Italie toujours un côté comique ou laconique. Annoncer une largeur de rue de 130cm ne souligne sans doute qu’un seul fait: plusieurs véhicules sont restés coincés ici. Un peu plus loin, le rail de sécurité ne tient que par habitude et ne retiendrait aucun véhicule qui le heurterait.
Nous remontons du village vers notre Trafic garé en bord de la large piste forestière et nous y restons une deuxième nuit. On n’a donc pas de douche chaude car nous n’avons pas roulé, on chauffe donc un peu d’eau pour une petite toilette simple. La vie en camion exige quelques sacrifices.
Comme les tours évoqués sur cette page se trouvent dans un livre publié chez un éditeur, il n’est pas possible de donner trop de détails ici.
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