Nous sommes revenus après le coucher du soleil du Cap Elgsnes bien reposés de près de deux heures de pause en fin de journée du 3 septembre 2022. Nous voyons que nous ne sommes pas loin de la crête et allons d’abord vers le nord pour voir l’horizon orangé et les les silhouettes des îles qui s’y dessinent. On voit certes vers le nord et justement dans la direction que nous avions vu du cap, mais il y a trop d’arbres et de buissons pour bien voir.
Nous revenons donc au camion pour étudier la carte et nous voyons que la crête sommitale appelée Keipen n’est que 125 mètres plus haut que le parking. D’en haut, on devrait avoir une vue d’ensemble. Nous nous lançons en dépit de l’heure tardive. On a des frontales et des chaussures de randonnée, mais on laisse tout au camion car on court littéralement pour arriver au sommet. Il y a un chemin principal que nous voyons monter vers le premier plateau marécageux. On y trouve quelques balises rouges. Mais il se perd dans le plateau de marais très humides. Nous trouvons un passage, mais ainsi nous perdons le chemin balisé. À l’ouest des marais suit une autre monte, un peu plus longue. On trouve beaucoup de chemin parallèles. On passe d’abord dans un bosquet de bouleaux très petits.
Mais on gagne vite en hauteur. Les arbres disparaissent, il restent des buissons pas très hauts. Nous revoyons des montagnes que nous connaissons de notre excursion au cap en fin d’après-midi.
Keipen est un dos allongé avec une surface relativement plane. Nous sommes presque en haut, on voit déjà un bout d’horizon.
Au nord-est se trouvent les montagnes qui forment le contrefort de la frontière suédoise.
De l’autre côté de la crête se trouve logiquement un autre bras de mer. Il n’est pas bien long, mais il porte quand même le titre de fjord. La vue dans la photo ci-bas va vers le sud.
Le vrai coucher de soleil devait se passer derrière les montagnes de Myrland, c’est sur la photo à gauche. On arrive bien sûr beaucoup trop tard, mais la vue est quand même belle. Il n’y a presque pas de vent, nous sommes réchauffés de la montée rapide.
Dans la crête de la presqu’île se trouve une autre montagne, Elgen. On peut y monter par un chemin qui part de la chapelle Hans Egedes Minne près du cap.
Nous redescendons rapidement de peur de ne rien voir quand la lumière disparait complètement. Mais nous sommes encore plus rapides à la descente car nous trouvons le bon chemin qui évite le marais humide. On a bien transpiré. Les derniers randonneurs sont partis, nous sommes seuls au parking. Le bon moment donc pour prendre notre douche. Le seul problème: il fait +3°C. Mais l’eau est bien chaude. L’important est de ne pas trainer et de ne pas laver les cheveux.
La journée n’est cependant pas encore terminé, nous sommes là pour les aurores boréales qui montrent aussi leur figures animées cette nuit.
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