Après une autre nuit au bord de l’Asse de Blieux, le 25 juin 2022 s’annonce beau et chaud. André monte au Col des Lèques pour enfin faire cette randonnée vers les fossiles de siréniens. Il tente aussi une voie directe vers le Sommet de la Fumée, mais chiens l’arrêtent dans l’ascension.
Les siréniens du Col des Lèques
La rando vers les fossiles est aisée. On passe d’abord le Pré des Lèques. Droit devant nous la Grau, les fossiles se cachent dans le ravin à son pied.
On a de la forêt et quelques ravins à traverser avant d’arriver.
Pour finir, on pourrait plonger vers les fossiles, mais il faut descendre dans ce dernier ravin avant.
On voit surtout des côtes, des mâchoires et des cranes, mais c’est beaucoup plus qu’ailleurs. Ces ossements datent quand même d’il y a plus de 35 millions d’années.
Il sont protégés par des vitres qui sont assez propres. Elles reflètent cependant aussi fortement le soleil qui commence à pénétrer dans le vallon vers 8 heures mi-juin.
Serraje et tentative du Sommet de la Fumée
L’aller-retour aux fossiles est une balade facile et rapide. Elle ne remplit vraiment pas une journée, surtout si on entame la marche commence peu avant huit heures du matin. Tout ceci était clair pour André avant de partir, il cherche quand même un moyen d’agrandir la ronde sans franchir la route et sans devoir marcher le long de celle-ci. C’est faisable via Taulanne et en direction de Cadières de Brandis, mais André s’obstine à rester au nord du Col des Lèques. Son idée est une voie assez directe des fossiles par le Serraje et vers le Sommet de la Fumée.
Le Ravin de Tabori, dans lequel se trouvent les fossiles, dispose d’une sente assez bien visible en montée vers le col sans nom de 1363 mètres.
Ce semblant de chemin se perd cependant dans la brousse peu avant, bien qu’il y ait des pistes forestières de l’autre côté. On entend aussi des chiens aboyer, sans pouvoir les localiser et sans pouvoir juger la distance. André choisit alors de monter dans les versants ouest de Serraje, mais ce sont les mêmes buissons et arbres tombés qui le rebutent.
La vue vers le col où André voulait arriver.
La végétation repousse André finalement relativement loin vers le sud, concrètement sur des prés au sud du sommet de Serraje
Mais, on gagne un peu de hauteur et la vu s’ouvre vers le sud et l’est.
Au nord se voit le Sommet de la Fumée.
André décide de rejoindre le sentier au pied à l’est de Serraje. C’est encore un débat avec les buis et autres buissons récalcitrants. Le chemin en bas est rectiligne, cela semble être un passage ancien car il est stabilisé par endroits.
Ce chemin presque plat est une balade comparée à la montée et à la descente de Serraje. André arrive dans le large col entre Serraje et le Sommet de la Fumée, il est coté 1369 mètres. Des anciennes pistes forestières se croisent ici. Il y a des troncs d’arbres arrangés autour d’une place de feu comme si des gens avaient campé ici.
André s’apprête à continuer sur le chemin balisé du Sommet de la Fumée, mais des chiens aboient massivement tout près. C’est assez curieux parce qu’il n’y a pas de grand prés à moutons, tous les versants sont boisés ici. On ne voit pas non plus de maison sur la carte. L’aboiement est fort, il doit provenir de plusieurs grands chiens. Mais il ne change pas de place. André continue donc sur le chemin qui se rabat ici vers le sud et le bruit des chiens s’accentue, ils doivent être quelque part dans le Ravin de Rouret.
Avec un pantalon court, des chaussures de trekking et sans bâtons, André préfère ne pas tenter le diable et recule. C’est lamentable que des gens laissent des chiens quelque part qui font peur aux randonneurs sur des sentiers balisés et officiels. Il ne reste donc plus qu’à revenir au Col des Lèques en passant par les prés.
Ce tour dans la préhistoire est aussi décrit en vidéo sur notre chaîne:
La journée n’est que commencé, c’est donc le moment d’aller inspecter certains points comme le Point Sublime rénové.
No Comments