Notre maison louée se trouve à Storsandnes. Après l’exploration de la plage au nord, nous regardons la côte au sud de la maison. Une petite route permet de rejoindre le croisement avec la route E10 au sud-est de l’île de Flakstadøya à deux kilomètres. À cet endroit se trouve le rocher Nappsholmen. Sur cette page se trouvent des photos entre ces deux points. On commence par la pêche sur le Nappsholmen.
Pêche au bord de Nappsstraumen
Le rocher Nappsholmen est plus prononcé que le reste de la côte. Il s’avance un peu vers la mer. Il forme le virage intérieur du courant Nappsstraumen. On y trouve un phare et on pense que c’est uniquement pour celui-ci que l’on a aménagé un chemin le long des rochers. Enfin, le chemin n’est tracé que là où les passerelles sont fixés aux rochers, partout ailleurs, il faut avancer dans l’herbe haute qui pousse entre des rochers très irrégulier.
Il faut préciser que Nicolas et André sont depuis plus d’une semaine en Norvège et leur dernière et première tentative de pêche côtière était sans succès. Cette fois-ci, nous mettons toutes nos chances de côté. Le ciel est couvert, il y a des petites vaguelettes, le soleil ne projette pas notre ombre sur la surface de l’eau, le rocher est haut, il n’y a pas d’algues et surtout nous sommes dans la zone du courant Nappstraumen. Ce courant n’est pas visiblement prononcé ici parce que la largeur atteint un kilomètre un peu plus haut. Mais la profondeur n’est que d’une vingtaine de mètres.
André commence par emmêler son hameçon avec le fil, puis à l’arracher parce qu’il reste coincé dans les rochers. Pendant ce temps, Nicolas est beaucoup plus performant. Il sort un lieu jaune après l’autre. Pour finir, André en ajoute encore deux. Alex s’affaire à les vider. Ce ne sont que des lieus et pas des maquereaux, mais c’est déjà ça! On les mange le soir même.
Racks à morues
On en voit souvent sur les côtes norvégiennes au nord de Trondheim. La richesse des Îles Lofoten étaient les morues pêchées en automne et séchées durant l’hiver à l’air froid et sec. On trouve aussi des racks sur cette côte entre Napp et Myrland.
Il y en a qui sont à l’abandon et d’autres qui sont en bon état et sans doute encore utilisés durant l’hiver. Nous avions vu cette différence aussi en Islande en 2009.
Des chevaux aux Lofoten
Il n’y pas que des moutons. Les chevaux sont très petits et ressemblent aux chevaux islandais par leur méfiance de l’homme.
La mousse est très profonde, souvent elle pousse directement dans un cours d’eau ou dans un creux de roche. Elle ne connaît que deux modes: trempée ou gelée en hiver.
Il y a bien sûr aussi des moutons ici. On les trouve partout où il pousse de l’herbe en plus des mousses et des lichens.
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