Saltfjellet
Voilà encore un autre grand plateau après le Dovrefjell quelques jours plus tôt. On monte ce 2 septembre 2022 de Mosjøen près de 1000 mètres et il fait encore plus beau. Sur la photo ci-bas, nous sommes toujours en montée.
Les aires de repos avec toilettes existent aussi ici, mais elles sont plus rares qu’ailleurs. Hormis la toilette, il y a aussi une salle avec une table et des chaises. Le tout est aussi chauffé en été.
Cela continue, on monte toujours.
Sur le plateau, la route est rectiligne. Elle est constamment accompagné d’une ligne de chemin de fer, sur la photo du bas elle est à droite.
Des montagnes impressionnantes pointent leur sommets à l’horizon. Ce fjell est entouré de plusieurs sommets avec des champs de neige de l’hiver dernier.
Au nord du Saltfjell, la route s’engouffre dans la vallée creusée par la rivière Saltelva pour mener jusqu’à la petite ville de Rognan au bord du Saltdalsfjord. Mais nous n’allons pas si loin. On tourne à gauche, ou plutôt à droite puisque la route 812 repasse sur l’E6 pour mener à Misvær. Bien que nous soyons déjà très bas et près de la mer, on remonte de nouveau dans les montagnes. On ne monte plus si haut que sur le Saltfjell, la végétation reste donc plus verte et les moutons au bord de la route nous rappellent les Alpes.
On arrive quand même sur une sorte de plateau vallonée. La route est bien moins large que l’E6. Les piquets rouges pour les chasse-neige sont déjà installés. L’hiver commence ici le 1er septembre.
Le lac Kykkelvatnet
Midi est largement passé. Le long de la petite route, nous ne trouvons rien pour faire une pause. En passant le lac Kykkelvatnet, nous voyons un carpet et des chaises sur une sorte de terrasse en bordure de l’eau. C’est sûrement un endroit aménagé par des pêcheurs, mais ce n’est pas le bon moment de la journée pour pêcher. On déplie notre casse-croûte et on mange en t-shirt au soleil.
Après Misvær, nous longeons le fjord du même nom, Misværfjorden, passons à gauche et nous remontons encore dans les montagnes. Cette fois-ci c’est encore plus court qu’avant, mais les sommets solitaires sont toujours aussi tentants.
Mais pourquoi ce détour par tous ces plateaux et ces cols? Nous voulons voir le mystérieux maelstrom!
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