Patras et son pont

En route vers Patras

La circulation sinon bien paisible sur le Péloponnèse s’intensifie en approchant Πάτρα (Patras). Cela passe d’une route de campagne à une route plus large, puis à quatre vois et pour finir c’est une véritable autoroute. Nous nous attendons à trouver des panneaux pour le chemin le plus direct vers le port, mais comme il n’y en a pas, nous descendons un peu par hasard de l’autoroute et arrivons dans le port par le sud-ouest.

Nous avons au moins une première vue sur le Pont de Patras.

Approche du Pont de Patras par le sud. Photo © André M. Winter

Approche du Pont de Patras par le sud. Photo © André M. Winter

Nous voulons changer nos tickets car les horaires ont été modifiés en notre défaveur (arrivée trop tard dans la nuit). Comme la compagnie Minoan ne répond pas à nos emails, nous allons voir leur bureau au port. Nous ne trouvons pas tout de suite le bon immeuble, comme à Ancône et à Ηγουμενίτσα (Igoumenitsa), il y a des immeubles vides et un immeuble central où se trouvent les comptoirs des toutes les compagnies de ferrys. André vérifie ses emails en marchant vers ce dernier immeuble et comme par hasard, l’email de confirmation arrive dans la minute même. Le détour par la ville était donc tout à fait inutile. Ceci s’ajoute donc aux désagréments connus à l’aller.

Passage du Pont de Patras

On aurait certains points à visiter dans la ville de Πάτρα (Patras), mais nous en avons assez de la ville. La route retour vers le nord-ouest du Péloponnèse n’est pas une option car il n’y a pas grand chose à y voir et à faire. Il resterait des gorges dans le nord du Péloponnèse, mais nous avons quand même aussi de la route à faire pour rejoindre Ηγουμενίτσα (Igoumenitsa) en 48 heures. Nous tournons donc la page et passons par  le fameux Γέφυρα Ρίου-Αντιρρίου (Pont Rion-Antirion), de nom officiel Γέφυρα Χαρίλαος Τρικούπης (Pont Charílaos Trikoúpis). Ce premier ministre de la fin du 19e siècle milita le premier massivement pour ce pont achevé finalement en 2004. Le péage de EUR13,40 est à payer au nord du pont. Il y a encore des ferries qui offrent sans doute un passage moins cher.

Emplacement à Kato Vasiliki

Nous n’avançons pas bien loin après le grand pont. On vise le prochain emplacement repéré sur l’application park4night à la pointe de Κάτω Βασιλική (Kato Vasiliki). C’est un vaste déblai aplani de débris de rochers calcaires en bord de mer. Beaucoup de locaux viennent le soir pour se promener, souvent aussi en voiture. Sept vans passent la nuit sur ce vaste espace, mais deux se trouvent sur la plage interdite aux campeurs. Ce sont des allemands, qui font encore tout pour ne pas se faire aimer.

Sur la photo en bas: la montagne Paliovouna, 1038 m.

Notre Trafic à Kato Vasiliki. Photo © André M. Winter

Notre Trafic à Kato Vasiliki. Photo © André M. Winter

Plage de Limnopoulas. Photo © André M. Winter

Plage de Limnopoulas. Photo © André M. Winter

Nous sommes placés derrière un amas de rochers qui nous abrite moyennement du vent l’après-midi, mais ce vent tombe la nuit. En dépit du manque total de végétation et des passages, nous réussissons de prendre tranquillement nos douches extérieures. Des moustiques se pointent même ici le soir et une odeur d’égout se fait sentier quand le vent faiblit. Nous fuyons le soir dans le camion et partons tôt le lendemain matin. Le seul autre avantage du site est la vue retour sur pont de Πάτρα (Patras), il n’est cependant pas éclairé la nuit. La ville luit quand même au loin.

Le Péloponnèse vu de Kato Vasiliki. Photo © André M. Winter

Le Péloponnèse vu de Kato Vasiliki. Photo © André M. Winter

Patras et l’emplacement sont décrits dans la vidéo de notre chaîne:

On visite ensuite la ville pas du tout touristique d’Etolikó.

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