Après une belle journée à Hyères, ce 4 janvier 2022 est à pas sortir, mais nous logons dans notre petit Renault Trafic aménagé. On a certes un chauffage stationnaire, mais pas question de rester cloîtré, surtout que la pluie cesse finalement vers 10 heures. Alors on fait une randonnée où la vue et les panoramas ne sont ni nécessaires, ni disponibles. On cherche des dolmens. L’emplacement des quatre dolmens de l’Adret est marqué sur la carte IGN et plus précisément sur OpenStreetMap, mais les deux cartes ne renseignent aucun chemin pour rejoindre 3 des 4. Ce que l’on voit dans les photos aériennes sont souvent des anciens murets en pierre sèche. On est dans une garrigue parfaite, il y a des sentes, mais pas toujours là où il faut. Nous avons rassemblé toutes les infos nécessaires pour tous les joindre sous Les dolmens des Adrets et la Chapelle Notre-Dame de Pitié.
Les chemins balisés ne permettent que d’approcher la zone. Et même ceux-ci ne sont pas de la meilleure qualité.
Le premier dolmen est vite trouvé et atteint car il borde le tracé du gazoduc entre Marseille et Nice. C’est aussi le mieux conservé. Ils ont tous à peu près la même taille et ils abritaient tous des sépultures d’environ 50 personnes. Les objets trouves se ressemblent aussi tous, pourtant le temps de fréquentation s’étend probablement sur plusieurs milliers d’années.
Les accès des trois autres dolmens sont beaucoup plus difficiles. Il y a des sentes, encore faut il savoir les reconnaître. Il y a parfois des cairns composés que d’une seule petite pierre qu’il faut aussi savoir interpréter. Parfois des chemins déviant loin semblent plus faciles, mais il dévient aussi souvent trop loin. Sans tracé GPS à suivre, c’est une odyssée avec beaucoup de fausses pistes.
Nous documentons tout ceci aussi pour notre site de randonnées en Provence. On fait donc beaucoup de photos avec des indications pour bien décrire le chemin par la suite. Or, le terrain est ici impitoyable car il n’y a aucun repère valable. Les arbres sont tous assez chétifs, le terrain est plat ou très légèrement vallonné. Parfois, il y a des rochers, mais ils sont trop insignifiants pour être reconnus et trop petits pour être vus de loin. La zone est irrégulièrement quadrillé d’anciens murs en pierre sèche qui devaient marquer des terrains et des enclos. Ils ne suivent que rarement une direction utile et comme par malédiction, la végétation est plus dense autour de ces murets. L’orientation est vraiment difficile.
Mais on peut trouver tous les dolmens.
On remonte ensuite pour passer près d’une chapelle originale décorée aux coquillages. Elle vient d’être rénovée. Il y a certes des fenêtres basses grillagées par lesquels on pourrait voir l’intéreur encore plus richement doté de décors, mais aucun rayon lumineux n’entre ici.
Nous revenons donc par le chemin de croix au pied de la colline et au point de départ.
Cette randonnée en vidéo
On passe le reste du temps sur le parking près du pont médiéval de Vins-sur-Caramy. C’est aussi un endroit pour faire une courte randonnée en joignant les châteaux du village au nord du Caramy au Chemin des Résistants et à leur grotte au sud de la rivière. Le temps est vraiment trop gris pour ce tour et nous sommes fatigués des Dolmens.
Nous retournons le soir à la plage de l’Almanarre. Les flaques d’eau sur le parking sont toujours énormes, rien n’a séché, mais cela est bon pour nous, personne ne vient nous importuner la nuit.
Le matin est encore couvert, mais cela s’arrange durant la journée. On reste sur place pour randonner sur Giens. Nous sommes heureux que la grisaille se termine. C’est quand même déprimant en congé.
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