La Bibliothèque d’Hadrien était notre dernier site visité.
La Πλάκα (Pláka) est le quartier ancien au pied est et sud de l’Acropole. Les maisons y sont blanches ou colorées, les ruelles étroites et il y a peu de circulation. Une maison sur deux est sur AirBnB, dans l’autre moitié se trouvent essentiellement des bars et des restaurants. On en trouve à tous les prix et toutes les qualités.
Restaurant Thepsis
Nous allons rarement au restaurant car Alex cuisine très bien. Quand nous mangeons dehors, on prend en général des bons restaurants comme c’est le cas avec Θέσπης (Thepsis) dans la ruelle Thespidos. On y mange sous des mûriers arrangés pour offrir une ombre bien rafraîchissante.
Comme il fait chaut et que ce n’est pas le moment pour manger copieusement, nous commandons une entrée et un plat principal. Cela nous suffit largement. L’entrée est un choix de sauces comme le tzatziki (yaourt et concombre)‚ le tarama (œuf de poisson ) et aubergines grillées et mixées. Le plat principal est du la viande hachée et grillée avec une sauce tomate et du yaourt, accompagné de pain pita.
Dans un lieu touristique, un signe de qualité sont des clients locaux dans un restaurant. Un de ceux-ci nous aide à résoudre un problème de taille. Nous avons acheté des cartes postales et aussi trouvé des timbres, mais nous cherchons désespérément une boîte à lettres pour les poster. En en parlant à table, un grec parlant allemand sur une table voisine nous interpelle en précisant que l’on en trouve en tout cas près des offices de poste. Le plus près se trouve dans la rue Διονυσίου Αρεοπαγίτου (Dionysiou Areopagitou) près de la station de métro Ακρόπολη (Acropoli)
Nos dernières heures à Athènes sont aussi décrites dans cette vidéo:
Nous quittons Athènes dans l’après-midi
Il est vrai qu’une matinée est trop courte pour visiter cette vaste ville. Mais nous ne sommes pas des gens de ville. La chaleur pré-estivale nous fatigue et surtout nous n’avons pas d’alternative convaincante à notre dernier emplacement pour dormir qui était peu charmant. Nous reprenons donc le métro, cette fois-ci la ligne M2 à Ακρόπολη (Acropoli) et changeons à la station suivante Σύνταγμα (Sýntagma) pour retrouver la ligne M3 qui nous ramène vers Πλακεντίας (Plakentias) où est aussi garé notre Trafic.
En retournant, le parking est bien plus plein qu’en arrivant le matin, apparemment il n’y a plus de places illégales dehors. Alex va à la caisse automatique, celle-ci avale le ticket, mais n’affiche rien sur l’écran. Elle parle à elle-même en allemand en cherchant un bouton pour remettre la machine en fonction. Alors elle entend une voix en parfait allemand lui indiquant où lire le montant à payer. Comme l’appareil n’affiche vraiment rien, un agent sort du petit bâtiment et confirme les problèmes en redémarrant la caisse. C’est un étudiant travaillant ici pour le parking.
Πλακεντίας (Plakentias) est en même temps un échangeur autoroutier. Nous nous trouvons au centre et ce n’est que le GPS qui nous aide à sortir dans la bonne direction pour prendre l’embranchement que nous désirons. On venait le matin du sud et on continue maintenant vers l’ouest en contournant le grand centre de la ville par le nord. Cette fois-ci nous faisons les frais du curieux système de péage: on a payé le matin à peu près EUR3,- pour une dizaine de kilomètres et on repaye le même prix pour remonter sur l’autoroute.
Nous ne regardons plus derrière nous et quittons la mégalopole athénienne, l’autoroute est agréablement vide ce dimanche après-midi, les citadins on fui la ville chaude et ne sont pas encore de retour.
On vise le Canal de Corinthe et le Péloponnèse.
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