Ce 24 septembre 2022, nous quittons la Norvège. C’est après une dernière nuit très scandinave. Les congés ne sont pas encore tout à fait terminés, mais la partie principale, la Norvège est derrière nous avec cette traversée. C’est bien sûr le même navire qu’à l’aller. Seules petites différences, on accède le navire cette fois-ci par la proue et nous avons une cabine sans fenêtre intérieure.
Nous arrivons tôt, on a donc une bonne heure d’attente. La plupart des autres camions comme le notre ont entre deux et six passagers masculins allemands ou d’Europe de l’est. Leur langage et leur comportement est assez rude. Leur chargement est essentiellement composé de caisses à bouteilles de bière (non norvégiennes) et de boîtes en polystyrène isolant. Dans ces derniers se trouve des kilos de poisson pêché. Chacun de ces camions est visité par des douaniers norvégiens. Ils n’ouvrent même pas les boîtes, ils les comptent et ils comptent les personnes dans le véhicule. Si la limite par personne est dépassé, il faut payer une forte taxe et une amande quand on n’a pas déclaré cet export. Quelques uns se font ainsi prendre.
Pendant le déchargement et le chargement de véhicules se fait aussi le nettoyage du ferry et l’échange de linge et de serviettes de bain. Ces derniers transitent par des petits containers qui sortent directement du flanc latéral du navire. Un de ces containers porte l’inscription « Moin Kiel! » ce qui signifie « Bonjour Kiel! » en argot nord-allemand. Pourtant, on est à Oslo.
Après l’attente, on entre assez rapidement sur le ferry. On accède la première fois par la proue et cet accès est beaucoup moins large. Nous sommes parmi les premiers camions à entrer.
Le véhicule est vite garé et nous montons vers les cabines. On nous fait cependant attendre une vingtaine de minutes car le nettoyage des cabines n’est pas encore terminé. C’est le défaut de monter tôt sur le navire. Quand on nous laisse passer, nous posons vite nous affaires dans la cabine et nous ressortons sur les ponts extérieurs. C’est la première fois que nous partons d’Oslo.
Nous découvrons d’autres navires de Color Line, ils ne font pas que la transport de passagers.
Nous revoyons le musée du navire Fram visité 2016. Sur l’île se trouvent d’autres musés tous axés sur les thèmes marins.
Le ferry est entrée avec la proue dans le fjord et le port, il doit faire demi-tour et cela dure une dizaine de minutes. Quand cette manœuvre est terminée, les hélices principales se mettent en marche.
Nous voyons retour vers la ville d’Oslo en bord de mer. Nous nous éloignons progressivement, nous gardons cette ordre des photos. Le ciel est couvert et il fait sombre, mais on voit quand même assez bien.
Un peu à gauche, on voit dans la baie Frognerkilen et le port de Lahellegrunnen. Sur son quai se trouve Kongen, le club-house de Christiania Roklub (Club d’aviron de Christiania). Il a été construit dans le style néo-baroque nordique. Il est inauguré le 18 juillet 1925 en présence, entre autres, du roi Haakon VII.
Toutes les îles et presqu’îles près d’Oslo sont construites d’habitations. Des petits ferrys passagers croisent en permanence la baie. Ce n’est qu’en se distançant de la ville, que les côtes deviennent moins peuplées.
Nous voilà engagés dans le Fjord d’Oslo.
Le fjord d’Oslo est assez plat et large, de ce fait aussi assez monotone. Cela fait la troisième fois que nous passons là. La météo n’est vraiment pas bonne. Nous rentrons donc dans le ferry, nous inspectons les divers restaurants, mais nous passons aussi beaucoup de temps dans la cabine.
Au dernier étage se trouve un restaurant qui se transforme en café-bar hors des temps de repas à midi et le soir. Nous sommes ici l’après midi du 24 septembre l’après-midi, mais aussi le matin du 25 septembre pour prendre notre petit déjeuner. Sur la photo du bas, nous sommes dans le grand bassin de la Mer Baltique avant l’entrée dans Kieler Förde.
La météo est très semblable à ce que nous avons eu à Oslo, mais en plus il pleut. Nous craignons un peu pour notre programme de la journée à Lübeck.
Nous quittons le café pour prendre nos affaires en cabine et pour descendre vers les véhicules. Cela dure un peu.
Nous sortons assez rapidement du ferry. Arrivés sur le sol allemand, un panneau nous renseigne sur les vitesses à respecter (ou pas pour l’autoroute). Nous ne nous attardons pas dans la ville de Kiel que nous avions déjà inspectée en partie en 2014. On rejoint l’autoroute vers Lübeck.
Six mois plus tard, nous recevons la facture des péages automatiques en Norvège. Contrairement à 2014 et 2016 où ces factures arrivaient de Grande-Bretagne, elles sont envoyés cette fois-ci de Suède. Sans doute une conséquence de l’idiotie du Brexit. Nous ne nous étions enregistrés nulle part sur place car ce n’est pas obligatoire, même si c’est conseillé par tous les guides touristiques non-norvégiens. Bien que nous ayant passé un grand nombre de péages et que nous craignons le pire, nous sommes assez agréablement surpris de ne payer que NOK1123 ou EUR104,80. Ce décompte n’inclut pas les ferrys.
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