Le Waldviertel est basé géologiquement sur de la roche volcanique très ancienne. L’érosion progressive a formée un paysage vallonné et sillonné de petites rivières et de lacs. Mais des parties plus dures sont restés sous forme de pierres ou rochers isolées et se chevauchant en partie. Rares sont les pierres effectivement branlantes, mais presque toutes ont des noms ou du moins une croyance attachée.
Au sud-est du village d’Altemelon se trouvent les grottes Fahrthofer Höhlen. Ce nom nous intrigue car le granite n’en forme pas naturellement. C’est une raison suffisante pour nous d’aller voir ça. Avec le soleil de ce 12 juillet 2020, il recommence à faire chaud, mais en forêt, il nous faut remettre une petite laine car l’humidité de la vielle y reste présente. Nous garons la voiture au village et partons ensuite le long de la route vers l’est avant de bifurquer dans les bois à partir d’un entrepôt de bois (GPS 48.463767, 14.969432
). Une carte de notre tour se trouve en bas de page. On aurait pu garer le Trafic directement là bas, mais nous ne savons à ce moment pas encore par où nous redeviendrons à la fin du tour.
Nous sommes aussi intrigués par le chemin. Nous pensons trouver des pierres branlantes aux sommets et en crête, mais le sentier balisé nous mène d’abord longtemps en descente dans un vallon. Ce n’est que plus tard qu’il monte sur une crête et c’est alors que l’on se trouve en présence des fameuses pierres. Elles se trouvent ici actuellement en pleine forêt, cela les rend optiquement plus petit, mais ils dépassent quand même les 10 mètres de hauteur. Nous découvrons alors aussi les fameuses grottes qui ne sont en fait que des passages produits par des pierres superposées. Mais chaque trou porte un numéro de la fédération des spéléologues. Le chemin balisé passe dans les trous les plus importants, mais il y en a beaucoup d’autres à gauche et à droite.
Le chemin balisée nous mène après retour en direction du village. Nous passons une petite chapelle (Schmerlingkapelle) avec un banc donnant sur un pré.
On longe ensuite le bord peu prononcé de la crête rocheuse et par moments, on a la vue vers le ciel. Il faut rechercher ce genre de terrain accidenté pour avoir une chance de voir un peu en dehors de cette forêt omniprésente.
Un autre grand rochers est appelée la grotte du lion (« Höhle des Löwen »). Un chemin est aménagé pour passer sous le surplomb d’une ces faces et pour contourner l’ensemble. Les élèves d’une école primaire ont décoré certaines pierres autour de peintures montrant des animaux de la savane africaine.
Près d’une source captée se trouve un casier avec un verre et une écuelle pour chiens. Nous n’avons pas de chien et nous déclinons l’offre de nous servir du verre, surtout en période de covid-19.
Le chemin longe maintenant la route et un peu plus loin se trouve la grotte la plus grande nommée Luaga-Lucka. On pourrait traduire le nom par « aller voir le trou ». Une échelle en bois très glissante y passe.
À la hauteur de de la grotte de Luaga-Lucka se trouve la ferme Gaubitzhof. Qui dit ferme, dit défrichement et donc prés en forêt. Ici on voit quelques pierres branlantes hors forêt.
Peu avant le village se trouve cette cave troglodytique sous le Galgenberg, elle a été transformée en bar libre service. On y trouve des boissons et d’autres produits locaux. On paye dans une caisse.
Nous retournons au village en passant sur la colline directement à l’est du village. On y trouve d’autres grottes et rochers de moindre traille mais au noms plus parlant comme « Pfarrerstuhl » (siège peu confortable du curé).
La randonnée se termine peu après midi et nous nous remettons en route vers une autre destination: les champs de pavot du Waldviertel. Nous devons rouler un peu en direction est. Il n’y a pas des grandes routes et nous trouvons une place agréable au soleil et avec un banc pour notre casse-croûte. La forêt est belle, mais une vue ouverte est quand même meilleure.
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