Comme certains lecteurs attentifs l’auront déjà remarqué, nous avons aussi un site sur les randonnées en Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Celles-ci sont toutes relevées sur le terrain, on y va toujours nous-mêmes. Mais comme c’est ici le récit d’un voyage en Espagne et surtout au Portugal, nous allons ici simplement donner des aperçus de ces balades à pied et mettre des liens vers les pages concernées pour ceux qui veulent littéralement engendrer le pas.
Le Dolmen de Gaoutabry
C’est une rando facile dans les collines occidentales des Maures. Le tour est décrit plus en détail sous Dolmen de Gaoutabry.
L’aller et le retour se passent en grande partie sur des pistes forestières.
Chênaie du Vallon de Gambet
Après la rando, nous avançons en direction nord sur la D88 dans la Vallon de Gambet. Avant que la route monte au col, nous trouvons une aire naturelle sous des chênes-liège sur le gauche de la route (ouest).
On y fait une pause, on mange, on fait la sieste, puis pour finir, on y passe la nuit.
Depuis notre départ de la maison, c’est une des premières longues pauses tranquilles. André profite enfin de la liseuse que nous avons acheté spécialement pour ce long tour de neuf semaines. Il n’est pas possible d’emporter des livres pour cette longue période. La liseuse est chargée de livres de voyages libres de droits.
Côte sud de la Presqu’île de Saint Mandrier
La côte sud de Saint Mandrier est en partie accessible sur le sentier du littoral, on y retrouve des formes géologiques intéressantes et plus loin des falaises abruptes qu’il faut contourner par le haut. Le tour est décrit plus en détail ici: À la recherche des lieux préservés sur la Presqu’île de Saint-Mandrier.
Le long de cette côte, nous découvrons la calanque sans nom à l’est de la Pointe de Marégau. Un escalier très raide y descend et en bas se trouvent des restes d’une via ferrata.
Des zones militaires compliquent le retour, mais on passe une autre élévation au moins à l’ombre.
Nous passons le soir et la nuit chez des amis à Néoules.
Les Sauts du Cabri sur le Caramy
Parmi nos randos de ce printemps en PACA, le passage dans les Sauts du Cabri est forcément la plus exigeante. Il faut savoir s’orienter, prendre en compte la météo et les crues et grimer. Mais le spectacle est grandiose, aussi le retour sur le nouveau tracé du GR99 vaut le détour. Le tour est décrit complètement sous Sauts du Cabri: Traversée de la cascade dans les Gorges du Caramy.
Malheureusement, la météo reste très grise, comme la roche calcaire. Mais cette ambiance sombre rend les gorges très attayantes.
Le chemin s’enfonce peu à peu, mais on sait qu’il y a quelques obstacles devant.
Quand cela n’avance plus dans le versant droit, il faut descendre, passer des rochers, grimper dans des failles étroites où il faut enlever le sac à dos, sauter de rocher en rocher etc.
Sous la partie difficile se trouve un énorme surplomb avec des graffitis de mineurs du début du 20e siècle. À partir d’ici suivent plusieurs traces des activités minières pour puiser de la bauxite. Des rails trainent par-ci par là, des talus artificiels marquent des sorties de galeries qui sont inondées et le chemin caillouteux que l’on prend pour remonter sur la plateau rive droite est aussi une trace de cette époque.
L’ancien pont n’est plus praticable, il faut passer à gué
Le GR sur le plateau passe ne plein milieu karstique et par-dessus plusieurs failles profondes de dizaines de mètres. Mais elles ne sont pas particulièrement larges.
Après la rando nous dormons sur place dans notre trafic. Nous nous efforçons à rester dehors un certain temps, mais une brise de plus en plus fraîche nous fait préférer l’intérieur du camion après 15 heures. Plus tard, nous devrons même mettre le chauffage. L’arrière-pays varois peut encore être hivernal début avril.
Ces iris sont les seuls plantes apparentes qui annoncent le printemps.
Le lendemain, nous avançons vers la Ciotat, mais la météo reste très triste.
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