Óbidos est le site touristique répertorié dans tous les guides de voyage asiatiques, c’est un peu malheureux, car le petit village serait sympa s’il n’était pas tellement pris d’assaut. Mais ils se cantonnent tous à la rue principale, alors que la partie intéressante se trouve dans les ruelles à côté et sur les remparts que l’on peut parcourir en grande partie. Leur particularité est d’être dépourvus de rambarde côté ville. Cela retient une grande partie de touristes d’y monter, tant mieux!
Les parkings au sud près de la ville sont bien sûr payants, un peu plus loin on peut s’arrêter dans payer. On entre alors par le bas du village en passant la Porta da Vila
Nous sommes de nouveau tombé dans le rythme de jours couverts et de jours ensoleillés. Il ne pleut pas, il n’y a pas de vent et les températures sont agréables. Mais la lumière manque bien sûr.
Après le passage de la Porta da Vila, on arrive dans la Rua Direita, l’axe principal qui monte au château. N’ayant pas encore de vue d’ensemble, nous suivons le flux des touristes sans pourtant nous arrêter à tous les stands de vente de liqueur de cerises vendue à prix d’or dans des petits gobelets en chocolat.
Dans les rues à l’écart de l’avenue principale, il n’y a personne. On ne trouve pas de voitures intra muros, ceci est très agréable.
Vue retour du point haut du village dans l’axe principal du village.
Hormis les sites de souvenirs touristiques, il y a aussi des magasins originaux. Dans une halle, on vend des livres d’occasion et des légumes bio (qui semblent aussi être d’occasion car ils ne sont pas bien frais).
Entre tous les magasins qui vendent des souvenirs fabriqué en Chine aux touristes chinois, on trouve curieusement une des meilleures boulangeries du Portugal: la Capinha d’Obidos. Quand nous y entrons, on enfourne des petits pains. Nous achetons du bon pain au levain, une chose difficile à trouver sur le péninsule ibérique.
Plus haut se trouve une autre librairie, elle est installée dans une église désaffectée. L’autel et diverses chapelles sont encore en place.
Tout en haut se trouve le château médiéval bien préservé. Il ne se visite pas.
Il y a plusieurs brèches dans la muraille près du château. Nous sortons par une de celles-ci pour rentrer par une autre. Ensuite nous montons sur le tour de ronde que l’on peut parcourir gratuitement. Il n’y a pas de rembarde côté ville. Le chemin de ronde est pavé et suffisamment large pour se croiser, mais les hauteurs libres sont quand même vertigineuses et les personnes peureuses se collent du côté extérieur où il y a un mur continu et haut.
Cette muraille permet bien sûr d’avoir les meilleures vues sur le village.
Nous reprenons la route en direction de la mer pour retrouver le soleil sur la Presqu’île de Peniche.
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