André avait repéré le site des moulins de Gavinhos sur la carte. 14 moulins, dont la plupart sont rénovés, jalonnent la crête de la colline. C’est aussi un merveilleux endroit pour les levers et les couchers de soleil. Bien que l’on soit à près de 30 kilomètres de la côte, on voit théoriquement la mer de la colline haute de 391 mètres. Le grand nombre de moulins nous donne un sentiment de Don Quijote. Ils semblent dater du début du 20e siècle, nous n’avons cependant pas trouvé d’information pertinente sur l’histoire du site. Nous sommes sur le territoire communal de Figueira de Lorvão. L’endroit n’est pas indiqué, les coordonnées GPS sont 40.29007, -8.31783.
Nous voulons passer la nuit ici, mais qui dit moulin, dit vent. L’après-midi, il souffle un peu trop fort à notre goût et pour cette raison nous restons aussi le soir sur le grand parking bas près de la buvette et d’un point d’eau. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit que le vent tombe et que nous montons nous installer près de l’un des moulins. Il fait frais, mais la nuit est très calme. Avec le temps passé ici, nous admirons les moulins la journée, lors du coucher du soleil et, puisque Alex veut se lever, aussi lors du lever du soleil.
Un chemin pavé passe sur la crête et entre les moulins. Sur la photo du bas, on voit au fond notre Trafic sur la place basse mieux abritée du vent.
Vue vers l’est dans l’arrière-pays.
Mais il n’y a pas d’endroit romantique qui ne soit gâché par la ferveur aveugle religieuse. Une statue monstrueuse se trouve au point culminant de la colline et sans doute sur une ancienne aire de bâtage. Sa main est beaucoup trop grande et fait presque peur. Elle est surélevée grâce à une plate-forme sur laquelle on peut monter librement. Cela a au moins l’avantage de voir les moulins sous un autre angle.
Lors du coucher du soleil, nous remarquons que le vent s’affaiblit, nous attendons la nuit pour aller chercher le camion et pour nous placer près des derniers moulins.
Nous sommes en hauteur et pour cette raison, nous sommes caressés par les premiers rayons de soleil même s’il y a quelques arbres qui montent de l’ubac de la crête. Alex sent intuitivement le moment (ou est-ce le besoin du pipi du matin?) et elle est prête habillée pour sortir aux premières lueurs matinales. Il fait quelque degrés au-dessus de zéro, le vent a repris et une belle journée s’annonce.
Nous nous recouchons après avoir pris les photos du matin et prenons le petit déjeuner dans le camion bien plus tard. Nous reprenons la route en direction de du nord et vers la côte.
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