Après la traversée du Nervion avec le transbordeur, nous roulons en direction du centre sur la rive nord. Nous cherchons un autre parking couvert et tombons plutôt par hasard dans celui du centre Zubiarte merkataritza-zentroa. En revenant, nous faisons les courses dans le supermarché de l’immeuble et ainsi nous nous épargnons une grande partie des frais de parking.
On est un peu loin du centre, mais très près du Guggenheim Bilbao Museoa. Quand nous y passons à l’aller, le ciel est encore couvert de brume et de nuages et les plaques de titanes aparaissent ternes et grises. En repassant au retour, on aura du soleil et elles brilleront tout autrement.
Nus arrivons très vite dans les rues piétonnes en cherchant quelques points que nous avons repérées avant d’arriver.
La gare Bilbao-Abando
C’est la station terminus centrale de Bilbao, la halle est moderne, mais on a conservé un vitrail de 1948 aux allures socialistes des années 1920. Nous avions déjà remarqué au Portugal que les dictature de la péninsule ibérique ont sérieusement retardé les styles artistiques, comme toutes les formes de gouvernement non démocratiques.
La gare de Bilbao-Concordia
Juste accolé à la gare de Bilbao-Abando est celle de Bilbao-Concordia, c’est la gare terminus de la voie métrique (FEVE) circulant sur ca côte de Biscaye. La construction de la gare a été achevée en 1902 alors que la gare était déjà opérationnelle depuis 1898.
Ría de Blibao et le quartier de Solokoetxe
Les gares se trouvent sur une rive de la Ría de Blibao, qui est encore soumises au flux des marées ici.
L’immeuble aux ouvertures arrondies est la bibliothèque centrale.
Abando, le centre de Bilbao
Le centre piéton est truffé de de bars et de tapaserias, les gens sont en terrasse et mangent debout s’il n’y a plus de place. On s’attablerait bien ici, mais nous avons réservé une table ailleurs.
Ici aussi, les vérandas ferment les balcons, mais les façades ne sont pas complètement fermées.
« Ezina ekinez egina » est un proverbe basque signifant « L’impossible se réalise en commençant ».
Restaurant Porrue de Bilbao
Nous remontons vers le nord et nous cherchons une adresse dans une rue asset bruyante (Alameda de Recalde). Nous entrons dans un établissement moderne, mais sans aucune fenêtre. Alex avait choisi ce restaurant sur recommandation parce que l’on y sert des spécialités locales et des pouces-pieds. Nous avons vu ces animaux marins à la Plage des Cathédrales et même la cueillette au Portugal et il nous faut goûter ces bestioles avant que nous quittons la côte rocheuse de l’Atlantique où on les trouve. De temps en temps nous nous permettons des restaurants étoilés pour manger des plats locaux spéciaux. Voyager en camion et en autonomie est tellement économique que l’on peut se permettre ces folies.
Il fait assez sombre dans le restaurant, on ne remarque donc pas nos habits de simples campeurs.
Porrue signifie « poireau », le nom de ce restaurant n’est pas très original. Mais il s’agit d’un local Slow-Food au chef de cuisine très créatif. Nous avons du mal à choisir des plats et nous en prenons franchement trop. On nous sert dans l’ordre qui suit:
Les pouces-pieds ne sont pas faciles à manger. Ils arrivent sur un grill et sont très chauds, en même temps il faut les déguster chaud. Pour cela, on tire à la main la tête aux écailles blanches et on retire ainsi moyennement bien le tronc qui ressemble à un bas avec une consistance de cuir. On mange l’intérieur de ce tuyaux, c’est un muscle peu ferme. On trouve aussi des fibres mangeables dans les écailles de la tête. C’est donc plus compliqué à manger que crabes, homards ou crevettes, et nous ne savons pas si nous finirons adeptes de ce plat.
On ne prend pas de dessert, mais on en reçoit quand même un.
L’étal du poissonnier provient d’un marché en ville.
Nous faisons en sorte de marcher encore beaucoup avant de retourner à la voiture pour que la digestion travaille.
Musée Guggenheim
On montre de l’art chinois après 1989 et des œuvres de Richard Serra, les deux ne nous intéressent pas particulièrement. Mais l’immeuble couvert de plaques de titane est bien sûr fascinant.
La Tour Iberdrola est un repère pour nous, elle nous permet de retrouver le Zubiarte où nous avons garé notre Trafic. Alex met les baskets en scène qu’elle avait acheté à Caldas da Rainha.
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