Nous restons dans l’arrière-pays, le ciel reste lourdement chargé, mais il ne pleut pas. Plus on s’éloigne de la mer, moins de vent souffle.
Le Dolmen di Sa Coveccada
Ce dolmen n’est pas facile à trouver car la route d’accès fléchée est modifié par rapport au guide que nous avons. Mais avec notre expérience de géographes, nous avons procédé à une approche en spirale se resserrant, d’abord par la route, puis des pistes et puis à pied. À priori, il n’est pas prévu de l’approcher, il y a des murs secs, des grillages et des fermes un peu partout. La zone est cependant aussi géologiquement intéressante.
Il s’agit de l’un des dolmens les plus grands du monde. La plaque de trachyte (un tuff rose) pèse 18 tonnes, les autres parties, dont certaines sont perdues, atteignent 27 tonnes par pièce. Construit dans le néolithique récent c’est aussi un des derniers représentants avant que les hommes de Sardaigne soient passés à creuser des Domus de Janas et de construire des Tombes des géants pour leurs défunts. Une partie de la couverture et la plaque arrière manquent.
Ces formes d’érosion tout à fait particulières servent aujourd’hui d’abris naturels aux moutons.
Le Pont’Ezzu au sud de Mores
Au bord de notre route se trouve une petite flèche verse le Pont’Ezzu qui se révèle être un reste de pont romain. Il ne reste que deux arcs de ce pont. Il y en a un plus grand plus au nord sur le Riu Mannu près de San Nicola.
Il y a un petit parking aménagé à la fin de la route menant au pont, il est propice à passer la nuit en camping-car, mais il faut prévoir des cales, le terrain étant en pente. Les coordonnées GPS: 40.52851, 8.87716.
La carrière de pierre ponce d’Ittireddu
Les monts noirs d’Ittireddu se voient de loin et nous sommes allés voir sur place sans comprendre l’intérêt de creuser dans des débris volcaniques. Ce n’est qu’après à la maison que les recherches d’information sont fructueuses. Cette zone minière se trouve en plein village et les collines autour sont vierges de végétation et colorés. Cela rend la scène assez surréaliste. Le ciel gris gâche cependant la mise en scène.
Le paysage le long de la SP6 au sud d’Ittireddu.
Necropoli di Sant’Andrea Priu
Le site est bien sûr fermé en hiver. Il y a moyen d’accéder au terrain en passant entre les grillages mais la chambre tombale principale est bien barricadé et il est aussi impossible d’y voir quelque chose. Les autres trous donnent cependant aussi une impression lugubre, surtout par une journée maussade en hiver. Les tombes creusés dans la roche sont appelés en Sardaigne Domus de Janas.
L’escalier en bas à gauche est bien oblique et il n’est pas clair à quoi il servait.
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