Nous arrivons à Tafraoute le soir et prenons l’Hôtel Salama qui est vraiment très bien (rénové en 2007). On a une bonne vue sur toute la ville et l’Anti-Atlas. Il se trouve au centre sur la place du marché, mais pas sur un axe principal. Des prix très corrects (240 dirham pour 2 personnes par nuit), nous ne verrons plus cette qualité pour ce prix là. Le restaurant de l’hôtel n’est pas à conseiller, il vaut mieux aller en ville dans l’un des deux restaurants.
Nous arrivons donc le soir du 10 octobre 2010 et repartons le 12 octobre. Les photos sont prises du balcon de notre chambre d’hôtels à différents moments durant ces jours. En arrivant le premier soir, des nuages gris passent sur les montagnes, mais il ne pleut pas.
Le minaret de la grande mosquée de Tafraoute est très haut, il présente cinq étages avec des fenêtres sans verre, ni fer forgé, ni volets. Bien sûr ce n’est pas la seule mosquée de Tafraoute. La première crie à la prière à 5h15 du matin.
Un autre hôtel est bien placé sur la colline. C’est un hôtel d’état, mais il n’est pas en très bon état. Au fond s’élève une des nombreuses collines de granite rouge, typique pour la région de Tafraoute.
Ces antennes sont omniprésentes au Maroc partout où un accès à l’électricité est disponible. La chaîne de télévision favori à côté des chaines marocaines semble être Al Jazeera, ce qui n’est pas trop mauvais en matière de pluralisme.
Une téléboutique est un magasin omniprésent partout au Maroc. On en trouve dans tous les villages, parfois aussi sous forme de kiosques en plein désert au bord de la route. On peut y acheter tout autour du téléphone et concernant les portables. Surtout les portables sont importants au Maroc car ils permettent de franchir diverses frontières intérieures. D’une part il est possible d’avoir accès au réseau GSM sans raccord au téléphone ou à l’électricité.
Un homme sur un âne nous explique que d’autre part ils permettent aux femmes soumises au régime machiste islamique de communiquer ente elles. Hors des grandes villes on voit toujours très peu de femmes dans les rues car elles sont tenues à rester dans leurs maisons. Le portable leur donne donc accès à l’extérieur et d’avoir des informations autres que celles que leurs maris et fils rapportent de leur tournée des cafés.
Cette boutique est fermée car c’est l’heure de la prière de midi (dhuhr).
Ce marchand ambulant vend des produits divers comme les ustensiles de cuisine ou des chaussures. Surtout les chaussures semblent être au moins de seconde main.
Ces épices ne sont pas présentés de manière extravagante comme dans les grandes villes. Ici, les tas d’épices et de racines sont bombés mais pas pointus, aussi trouve-t-on plus de racines et d’écorces que de piments.
Les marchands vendent toujours un peu de tout, mais souvent ils agissent dans le cadre d’une catégorie de produits précis. Ainsi, sur la photo en bas, le premier à gauche vend des produits de nettoyage. Ce qui ressemble à des épices sont des savons ou des produits cosmétiques naturels. Cela ne l’empêche pas de vendre des boissons et des bouteille de gaz bien sûr. Le deuxième ne diffère pas de beaucoup, il est plus axé sur les coussins et les sièges, garni de quelques vêtements. Le troisième reste dans le genre avec des colorants et de nouveau des produits de nettoyage.
Il y a donc aussi un regroupement de catégories de produits. Cela peut être utile, mais fort ennuyeux dans des villes plus grandes. Si on cherche quelque chose à manger mais qu’on se trouve dans un quartier de vendeurs de meubles et de matelas, on reste sur sa faim.
En cas de faim urgente, il ne faut pas chercher une boulangerie. D’une part on ne les trouve pas parce qu’elles ne sont jamais indiqués, d’autre part elles n’ont vraiment que du pain et elles ne sont ouvertes que tant qu’elles ont quelque chose à vendre. Les mieux sont les petits kiosques qui ont une petite vitrine réfrigérante, quelques pains dessus et des tas de boites de conserves dans le fond. On y trouve généralement tout pour un casse-croute.
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il y a toujours une chambre frigorifique au fond des boucheries qui vendent la viande ouverte.
Cet ancien magasin est utilisé comme poulailler.
Au Maroc on voit souvent des enfants travailler lorsque l’on pourrait penser qu’il est temps pour eux d’être à l’école. Il y a plusieurs raison à cela. D’une part, l’enseignement n’est obligatoire que de six à 13 ans et très peu continuent l’école après 13 ans. D’autre part, les horaires d’école sont assez espacés, ainsi il peut y avoir une pause de quatre heures à midi. Et finalement tous les enfants ne vont pas à l’école, même s’ils le devraient d’après la loi.
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