Ce deuxième jour au Maroc est un peu couvert et destiné aux environs de Tafraoute. Nous faisons beaucoup de kilomètres parce que sans 4×4, il faut faire pas mal de boucles et de détours.
La première étape concerne une petite excursion dans le sud de Tafraoute dans la vallée de Tazka, rien que pour aller voir les cailloux. Il faut passer l’accès à l’Hôtel des Amandiers et aussi à côté du nouveau Riad de Tafraoute et continuer tout droit jusqu’à ce que la piste se perde. Cette vallée est situé derrière les montagnes que nous voyons depuis notre hôtel à Tafraoute et c’est la simple curiosité qui nous y amène.
Vue du des collines au sud. Les maisons se perdent parmi les roches de granit rouge.
Dans les campagnes arides du Maroc, on voit souvent des domaines de toutes tailles délimités par des murs bien solides, à l’intérieur se trouvent rarement des maisons. Il n’est pas évidant à quoi cela peut servir. En tout cas avant toute construction de maison, des murs sont érigés autour, nous avons pu observer cela maintes fois.
Au premier plan se trouve une fabrique artisanale de briques en béton à base de sable de granit.
Les flancs sont raides au bout sud-est de cette vallée. Nous empruntons un lit de ruisseau sec et on y avance bien. Cette voie mène sur un haut plateau dans le massif montagneux directement au sud de Tafraoute.
Le paysage semble uniforme à perte de vue, mais cela trompe. De grandes vallées, remplies de débris granitiques, voire de sable, traversent ces massifs. Toutes les collines de cette vallées sont composées de roches granitiques de très grande taille. Il est généralement facile d’y grimper, sur les crêtes il y a cependant souvent des parties très raides et insurmontables sans équipement et connaissances d’escalade. Le granit rouge est très rugueux, il faut faire attention de en pas se blesser.
Ces trous sont souvent initiés par une érosion fluviale (le rocher est au bord d’un vallon) mais la suite se fait par une érosion basée sur la condensation et l’évaporation différée dans ce genre de cavité. Cette humidité ronge la roche plus vite que sur les autres faces. Elle est surtout active sur le granite et porte le nom italien de taffoni.
Nous n’avons pas pu identifier cette montagne pourtant bien singulière.
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