Baia di Sfinale, Vieste, Gargano, Foggia, Puglia, Italia.
Voici notre emplacement pour presque 48 heures à Sfinalicchio. Nous nous baladons sur la plage et la côte, et ne bougeons notre camion que pour laisser passer le 4×4 du berger de chèvres. Nous arrivons en soirée, juste assez pour voir où stationner.
Les photos suivantes sont prises le lendemain du 30 décembre 2012 au lever du soleil. Nous sommes sur la face nord de la Presqu’île du Gargano et logiquement, des caps nous cachent un peu la vue, mais nous laissent aussi dormir plus longtemps.
Les premières photo sont prises du lit dans le bus. Il fait 8°C, mais la température monte avec le soleil. L’eau a une couleur de plomb fondu.
Une route passe entre les propriétés privées (campings et plages payantes) pour des navettes des hôtels et autres campings plus loin. Elle est clôturée des deux cotés et au bout elle est un peu plus large pour pouvoir faire demi-tour. Mais il y a un passage dans le grillage pour se placer sur une plate-forme. Le passage est cependant aussi utilisé par un berger en 4×4, il faut le laisser passer quand il arrive. Mais on peut aussi stationner dans le cercle pour faire demi-tour, nous nous y placerons pour la deuxième nuit.
La plage reste si déserte toute la journée, on est le 30 décembre!
Nous nous recouchons en attendant que le soleil se lève pleinement. Après le petit déjeuner, nous explorons la côte autour de la Tour de Sfinale. Cette tour génoise est en plus mauvais état que ses consœurs que nous avons vu au sud de Vieste. Mais on est ici libre d’y grimper. On arrive facilement au premier étage. Monter sur la plate-forme nous semble cependant trop risqué. Il y a aussi des trous dans le plafond et dans la cage d’escalier montant au niveau suivant.
Vue retour du cap sur la plage où nous stationnons. Notre camion est près de la petite cabane jaune à droit du centre de la photo.
La côte vers le nord-est est une strate calcaire plate que la mer creuse par au-dessous un peu comme en dans le nord de l’Espagne. Sur ce front se forment des grottes et des arcs. En marchant sur l’herbe broutée par les moutons et le chèvres, on avance parfois sur le vide.
Il n’y a pas de trabucchi sur cette partie de la côte mais des simples plates-formes. Elle ne servent pas à mettre une simple cane à pêche dans l’eau mais à placer des filets qui barrent toute une baie ou un crique. Parfois ce ne sont que des simples tiges de bois plantés dans un trou naturel dans la roche.
L’eau de mer érode la côte calcaire et ouvre des brèches qui donnent parfois sur des cavernes ou des dolines préexistantes. Dans le cas présenté sur les deux photos en bas, on peut grimer dans un trou d’environ cinq mètres pour se retrouver au niveau de la mer.
La tas sur la photo en bas à droite n’est pas un four, il n’y a pas de cheminée.
Les drapeaux ne seront remplacés qu’au début de la saison suivante. Un drapeau au vent ne signifie pas qu’un hôtel ou un camping soit ouvert.
La plage n’est pas plus sale qu’une autre, la plupart des déjets présents semblent venir de la mer. Les filets en forme de tube, de différentes couleurs et longs d’environ 60 centimètres sont présents partout, ils proviennent de l’ostréiculture.
On a de la farine, de la levure, de l’eau et de quoi chauffer, mais personne ne nous apporte du pain frais et on ne veut pas bouger. Alors on fait du pain nous-mêmes, le plus grand problème étant de laisser reposer et gonfler la pâte au chaud. Nous utilisons pour cela des sacs en plastique noirs et mettons le tout au soleil.
Pour déjeuner, nous devons nous mettre à l’abri de la brise. C’est la seule fois où nous sortons nos chaises de camping, mais ce n’est pas la seule fois où on a déjeuné dehors.
Exceptée la pelle, tous les éléments (pare-vent, chaise, etc.) ont été trouvé sur la plage par Nicolas.
Notre emplacement pour la deuxième nuit ici, photographié le 31 décembre au matin. Ainsi on peu lasser passer des gens sans bouger le camion.
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