Ce n’est qu’en soirée que le brouillard se dissipe un peu. Nous partons en direction de la mer comme d’autres locaux. Nous y allons bien sûr pour le phare. Il est établi à cet endroit en 1862 et reconstruit en 1950. Ce phare marque l’endroit du canal artificiel creusé au 18e siècle pour rallier la ville de Ravenne.
Attablé au café du club de voile, nous regardons les scènes du port de plaisance. On ne trouve que des journaux de sport sans informations sur les prévisions météo. Nous sommes encore dans les années où l’itinérance est assez pénible et chère en Italie, on n’a donc pas d’informations météo en ligne.
Les panneaux d’avertissement et d’interdiction sont parfois difficiles à comprendre. De quel transit parle-t-on ici? En anglais on évoque une route qui n’y est pas, mais c’est uniquement dans cette langue. À moins que la version arabe éclaircisse la chose?
La recherche d’un emplacement pour la nuit est bien plus pénible que dans le delta du Pô. Une plage commercialisée déserte mais barricadée suit sur une autre, le tout est entrecoupé de grades agglomérations sans fin et de quelques aires naturelles protégées dont les parkings sont fermés. Nous restons finalement sur un parking de plage du Lido Adriano en face de résidences de vacances dont certaines sont occupées. Normalement, nous évitons ce genre d’emplacement pour la nuit, mais c’est finalement assez tranquille et le parking reste éclairé toute la nuit.
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