Moni Chrysoskalitissas (Μονη Χρυσοσκαλιτισσας) est cette presqu’ile plate au sud-ouest de l’Île de Crète. Au fond à gauche se trouve Elafonisi (Ελαφονησι), un endroit où manquent que les palmiers et on se croirait dans les Antilles.
Elafonísi est une île plate reliée à la terre ferme par un grand banc de sable formant des petites dunes. Les pages de couleur rose sont couvertes de débris de coquillages et crabes. Par endroits apparaissent des débris de rochers volcaniques noirs et difformes. Les rares plantes sont des tamaris et des cyprès.
La Mer de Libye est normalement très vite très profonde, mais cette baie ou lagune semble amasser du sable. La transparence de l’eau est impressionnante. Les montagnes au fond son dépourvues de forêt.
En passant dans l’eau peu profonde (par mer calme seulement) et en empruntant ensuite un des deux chemins au bord du cordon dunaire, on rejoint l’Île d’Elafonisi proprement dite. Il ne faut pas passer dans les dunes car c’est une zone naturelle protégée. Les plages de l’île et celles du côté de la terre ferme sont très connues et ne manquent à aucun tour touristique de l’île. Des bateaux amènent aussi des estivants de Paleochora.
Il ne s’agit apparemment pas d’un tombolo, sous le sable se trouve un couche de lave.
La chapelle date des années 1970. Elle porte le nom du financier Koundourakis ou celui d’Agia Irini.
La tour du phare est massivement rouillée, mais l’électricité vient de panneaux solaires. Il semble qu’un feu existe ici depuis les années 1910.
Le passage entre l’île et la terre ferme est truffé de rochers. Il est plus simple de passer sur des bancs de sable plus loin à droite (au sud).
Nous nous arrachons de cet endroit féerique et reprenons la route en direction de la côte est. Il n’y a pas de route côtière, il faut passer par des cols et redescendre par la suite. Cela nous fait découvrir la région.
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