Un peu plus plus loin au nord, les dunes s’aplatissent et manquent de couverture végétale. Il n’y a pas de ports naturels, à Nørre Vorupør on traîne donc les bateaux de pêche sur la plage, un peu comme en Asie ou à la Praia da Mira au Portugal. Sur la plage, ces bateau ont l’air échoués. La journée est déjà bien avançée, mais en été, le soleil se couche tard dans le nord de l’Europe. Le soleil du soir rend les couleurs des bateaux particulièrement brillantes.
Claus Sørensen, un habitant du village, crée en 1940 un système avec un moteur à terre et un treuil à une centaine de mètres en mer. Ainsi, on peu tracter des bateaux plus grands dans les deux sens. Avant cette invention, on tirait les bateau de l’eau avec un treuil à main et on les portait en mer. Comme la plage est composée de sable et de galets, il faut renforcer les larges coques sans quille.
Bateaux de pêche sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
Bateau de pêche sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
Bateau de pêche immatriculé T248 sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
Bateaux de pêche déposés sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © Alex Medwedeff
Renforts sous la coque d’un bateau de pêche sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
Gouvernail surélevé et hélice renforcée en bronze d’un bateau sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
Bateaux de pêcheurs sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © André M. Winter
De nos jours, la pêche n’est plus qu’une activité accessoire bien que l’on peut encore acheter du poisson pêché ici aux fumeries de la région.
Les bateaux plus petits sont poussés et tirés par des tracteurs.
Tracteur sur la plage. Photo © André M. Winter
Bateau de pêche sur la plage de Nørre Vorupør. Photo © Alex Medwedeff
Bouées avec drapeaux rouges. Photo © Alex Medwedeff
Hanstholm
Le soir, nous atteignons Hanstholm d’où part demain matin notre ferry. Nous montons d’abord voir le phare. Il a été érigé en 1843 et électrifié en 1889. Il se trouve à une hauteur de 35 mètres et il est ainsi vu de loin. Mis à part ce monument, le village n’offre rien d’intéressant. Du haut du plateau, on voit aussi sur le port. Il est entièrement bétonné dans la côte de sable, aucune structure naturelle n’a peu être utilisée pour sa construction.
Hanstholm Fyr. Photo © André M. Winter
Lanterne du phare Hanstholm Fyr. Photo © André M. Winter
Mosaïque sur le Phare de Hanstholm. Photo © André M. Winter
Le camping extorqueur de Hanstholm
C’est la nuit en camping la plus chère de tout le voyage et de toute notre vie de campeurs: EUR52,- pour une voiture, une tente, deux adultes et un gosse pour une place d’herbe sans vue, sans arbres, sans délimitations et aux sanitaires exigus. D’une part, ils profitent de leur monopole, car tous sont ici pour le passage vers l’Islande. D’autre part, il faut acheter une carte camping scandinave dans le sud de la Scandinavie. Au camping de Hanstholm, on nous dit que c’est obligatoire dans tous les pays scandinaves, mais l’expérience depuis nous a montré que c’est faux: dans le nord de la Suède et de la Norvège, personne ne la demande, en Islande la carte est totalement inconnue.
Depuis 2010, les départs des bateaux ont été transférés à Hirtshals plus loin au nord. Le port de Hanstholm est depuis principalement un port de pêche et ainsi le camping est au moins un peu puni pour ses prix.
Pour ceux qui sont là pour la plage, il y a une trotte pour y arriver.
Paysage en étages de la côte de Hanstholm. Photo © André M. Winter
Coucher de soleil à Hanstholm. Photo © André M. Winter
Nous mettons notre réveil pour être l’heure à l’embarquement le lendemain matin, mais comme tout le monde y va, ce n’est presque pas nécessaire.
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