Nous continuons vers le cap principal de Snæfellsnes. C’est une côte rocheuse qui tombe à pic où nichent des oiseaux marins. On y trouve le phare de Svörtuloft, il y en a un autre un peu plus loin au nord (Öndverðarnes) qui est de quelques mètres plus loin à l’ouest. Mais de toute manière, les caps des Fjords de l’Ouest sont beaucoup plus loin à l’ouest, il n’est donc pas nécessaire surenchérir avec les points les plus près du Groenland de la côte islandaise. Au nord du cap se trouve une belle plage où la marée descendante dessine des belles courbes sur le sable.
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La côte et le phare de Svörtuloft
Avec le beau temps, le Phare de Svörtuloft fait très kitsch, beaucoup de phares sont peints en orange vif en Islande. Nous voulions repasser ici le soir car on aurait pu photographier un phare avec le volcan enneigé, mais ce coucher de soleil sera couvert.
En Islande le vent souffle partout tout le temps. Erodée comme l’île est, il n’y a presque pas de remparts naturels pour se protéger du vent froid. Des bâtisses comme les phares ou les églises sont donc les bienvenus.
Le phare a été bâti en 1914 et mis en service définitivement en 1931.
L’heure de la journée nous force malheureusement à ce contre-jour.
Les bancs de lave s’effondrent directement dans la mer.
Les taches blanches sont les déjections des oiseaux marins qui nichent en grand nombre ici.
C’est le déferlement de la houle qui creuse la côte et les grottes au niveau de la mer.
La mouette tridactyle est un oiseau de mer de la famille des laridés. Contrairement à la plupart des mouettes et goélands, la mouette tridactyle est une espèce réellement hauturière qui ne s’approche du littoral que pour la reproduction. Celle-ci se déroule généralement au flanc de falaises verticales surplombant directement la mer. Elle ne vit que dans l’hémisphère nord, tant dans le Pacifique que dans l’Atlantique. Avec une population mondiale évaluée à près de 5 millions de couples, il s’agit d’un des oiseaux de mer les plus abondants de l’hémisphère nord. Elles doivent leur nom à leurs pattes, pourvues de trois doigts seulement, contre quatre chez les autres laridés (mouettes, goélands). Les nids, collés avec de la boue et des excréments durcis sur de très minimes aspérités des parois, sont extrêmement exigus. Les mœurs s’y prêtent : pas plus de deux œufs, donc deux poussins, contre trois pour les autres mouettes. Cloués à leur balcon, les jeunes ne peuvent en sortir avant de savoir voler (à six semaines). Source: Wikipédia
Le guillemot marmette niche sur des îles, des rivages, des falaises et des pitons rocheux sur les côtes de l’Atlantique et du Pacifique nord, en Amérique du Nord et en Europe de l’ouest. Pendant la période de reproduction, on le retrouve sur la côte nord du Pacifique en Alaska, en Colombie-Britannique et vers le sud jusqu’au centre de la Californie et le nord du Japon, ainsi que sur les côtes de l’Atlantique nord, du Labrador jusqu’en Nouvelle-Écosse, et de la Norvège jusqu’au Portugal. Certains oiseaux sont des résidents permanents, mais pendant l’hiver, les oiseaux nordiques migrent vers le sud pour trouver des eaux libres de glace jusqu’en Nouvelle-Angleterre, au sud de la Californie et à l’ouest de la Méditerranée. En France, quelques couples nichent encore dans la réserve naturelle du Cap Sizun, dans le Finistère. Source: Wikipédia
La plage de Skarðsvík
Le soleil sera mieux orienté sur la plage de Skarðsvík. On est un peu abrité du vent, la mer est bleue, il ne manque que les palmiers. La plage est parsemé de très grands galets arrondis: la roche volcanique étant plus légère, les galets formés sont donc beaucoup plus gros que d’habitude. La plage rose (débris de crustacés) se trouve entre des falaises noires (lave).
Vues vers l’ouest. Le soleil brille, mais l’air est froid et le vent souffle.
La baie de Skarðsvíkest encastrée dans un cirque ce lave et l’eau de la marée haute qui remplit aussi le sable est beaucoup plus lente à se rétracter lors de la marée basse. Elle s’évacue en partie en surface, ce qui offre des dessins répétitifs comme d’écriture arabe une dizaine de mètres au-dessus de la ligne d’eau.
Les bernacles sont des crabes qui se fixent définitivement à un endroit. On les rencontre toujours en groupe car ils ont une reproduction sexuée (bien qu’ils soient androgynes). Une fois adultes et sédentaires, ils déploient leurs pénis à la recherche de partenaires autour d’eux.
Nicolas vient de trouver un fil de pêche, dangereux lors d’une escalade des rochers.
Par la suite, nous visons des petits cratères entre le volcan et la côte.
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