INFO:
- Viste de la ville en quelques jours
- Loger sans trop dépenser
Il s’agit de notre premier voyage en commun en Asie. Alex arrive le 23 octobre 2000 et doit représenter son patron lors d’une conférence à Hong-Kong, on lui paye le vol et l’hôtel et c’est pour André l’occasion de la rejoindre le 28 octobre pour visiter la ville ensemble. Nous restons à Hong-Kong jusqu’au 1er novembre et nous finissons ces congés sur une plage en Thaïlande. Les photos sont de sources différentes et ont été numérisés sur des équipement à des dates différents, la qualité est donc très variable. À l’origine, il s’agit principalement de diapositives Kodak EliteChrome.
Le centre financier Wan Chai
Les premiers jours d’Alex en ville sont principalement composés de conférences, d’excursions et de dîners officiels. Elle a une chambre d’hôtel dans le Hong Kong Convention and Exhibition Centre avec cette vue sur le port et les gratte-ciels de Hong-Kong. Vue vers l’est.
Les matins, Alex doit souvent rejoindre le centre-ville. Les grandes rues peuvent être traversées sur des passerelles réservés aux piétons. Vue vers l’ouest.
Hors du centre, on continue à construire en hauteur. Les deux photos ci-bas montrent des immeubles d’appartements de haut niveau près du centre-ville de Hong-Kong. Cela ressemble quand même fort à des batteries d’élevage de poules. Les petits boîtiers sur les façades sont des condensateurs de climatisation.
En bas une photo prise d’un bus à deux niveaux.
Le tramway de Hong-Kong circule principalement au nord de l’île de Hong-Kong. C’est un des seul tramway du monde à deux niveaux et ce depuis l’ouverture de la première ligne en 1904. Les locaux l’appellent « ding ding ». Il remplit la fonction primaire de transports publics, mais il est aussi une attraction touristique. Les rames sont complètement couvertes de publicité et n’on pas de couleur uniforme.
Les immeubles doubles sur la photo en bas à gauche sont construits en 1988 comme Bond Center par l’architecte américain Paul Rudolph. Depuis 1992, ils sont repris par la Lippo Group, un grand groupe multinational d’origine indonésienne.
Manger à Hong-Kong
Même si Hong-Kong a longtemps été britannique, la plupart des gens en ville ne parlent pas anglais. Les employés de bureau, que l’on reconnaît en général à leur costume parlent souvent anglais, même si ce n’est pas forcément compressible. Mais un chauffeur de bus, un employé d’un monastère ou un gérant de restaurant ne rue ne parlent jamais anglais. Dans ces restaurants on peut s’orienter avec les prix: les plats aux légumes sont toujours les moins chers et le poisson est plus cher que la viande.
L’hôtel d’Alex est excessivement cher, mais il est payé par la société où elle travaille. Par contre, pour les repas ne sont prévus que des indemnités standard aux prix européens. Le montant d’une indemnité journalière ne suffit même pas à couvrir les frais d’un petit déjeuner dans cet hôtel. Elle profite donc de la théière dans sa chambre, mais pour le petit déjeuner, elle va en ville et essaie différents bistros et magasins qui ressemblent à des boulangeries. C’est tous les jours un peu le loto. Ce qui ressemble à un pain au chocolat peut contenir un saucisson épicé ou du poisson. Il est difficile d’avoir du café au lait parce que les chinois ne boivent pas de lait. De manière générale, tous les produits ont une odeur et un arrière goût asiatique, même si l’enseigne affiche en lettres latines « bistro français ». Nous faisons aussi l’expérience de prendre le petit déjeuner au MacDonalds, mais là c’est pareil, les pancakes ont un goût de sauce de soja, le café ne semble pas avoir vu une graine de café et les biscuit sont au lard. Ce n’est pas gênant en somme, il faut juste y être préparé.
Alex est aussi amenée à dîner autour de grands banquets où elle voit des produits servis à manger qui la surprennent comme le concombre de mer ou des méduses. Certains de ces produits de mer n’ont que le goût des épices, mais la consistance passe de dur à gluant. Elle se régale cependant aux divers poissons.
Kowloon est célèbre pour son marché de nuit composé essentiellement de restaurants de rue. On mange sur des chaises en plastique boiteuses et d’assiettes pas forcément entières. Attention: le thé servi dans des pichets en plastique ne sert qu’à laver les baguettes formant les couverts asiatiques et occasionnellement ses propres mains. On ne sert que plus tard du thé à boire, même s’il est sûrement identique à celui sérvi pour le lavage. Ici on ne mange que chinois, mais il s’agît surtout de nouilles et de viande grillé.
Un autre jour, nous allons manger à midi dans restaurant en ville qui se trouve à l’étage d’un grand immeuble. Sur la rue se trouve des panneaux avec des belles photos de dim-sum et autres mets chinois cuits à la vapeur d’eau et qui se trouvent moins dans les restaurants de rue. Nous montons donc dans ce restaurant qui est bondé. À première vue, il semble s’agir d’un restaurent ou se retrouvent des employés de bureau.
Notre première surprise est qu’il n’y a pas de tables individuelles pour deux ou quatre personnes, mais uniquement des tables rondes pour une dizaine de personnes assis autour. On nous indique finalement deux places autour d’une telle table dont toutes les autres places sont occupées. Au centre se trouvent tous les plats que les autres convives ont commandé avant. L’idée de ces tables est de manger en commun, mais dans le cas d’un restaurant, tout le monde commande pour soi. Un peu comme les tapas en Espagne, on prend en général plusieurs petits plats.
La commande est alors notre deuxième surprise. On ne reçoit pas de carte bilingue avec des photos pour nous qui ignorent le chinois et aussi en grande partie la cuisine chinoise. Alex est à l’époque végétarienne et même André ne veut pas forcément tout manger ce que l’on sert en Asie. On nous donne un stylo et un petit papier rose ressemblant à une grille de loto. Dans chaque case se trouvent quelques caractères chinois qui représentent forcément les plats à commander, mais voyant ce que les gens mangent autour de nous, il nous semble très risqué de commander au hasard. Nous sommes un peu désespérés, mais les serveurs et les convives de la table nous ignorent. Après quelques minutes, un convive avec costume et cravate se rend compte de notre embarras en nous demandant en anglais si nous ne parlons pas chinois.
Il est très surpris quand on lui répondons que non. Tous les gens du restaurant nous reconnaissent comme européens, mais ils partaient du principe que nous savons que nous sommes dans un restaurant chinois et que nous comprenons la langue. Nos convives louent notre audace en en nous assurant que nous n’avons aucune chance de commander ce que nous voulons sans connaissance de la langue. Ils nous détaillent alors le contenue de la « grille de loto » et ils urgent les serveurs de s’occuper de nous. Nous avons finalement du dim-sum végétarien et au porc.
La plupart des monastères ont aussi des cantines où l’on peut manger à moindre frais. Comme ils ne touchent pas de la viande, leurs repas sont forcément tous végétariens. Cela réduit grandement les chances de manger des chats, des chiens, des rats, des méduses etc. sans le savoir.
Le sud de l’île de Hong-Kong
Au sud de l’île de Hong-Kong se trouvent divers quartiers à l’allure beaucoup plus chinoise comme à Ap Lei Chau ou à Aberdeen. On trouve ici des familles qui vivent encore entièrement sur l’eau.
Ap Lei Chau 鴨脷洲
Aberdeen 香港仔
Ces femmes arrangent des crevettes pour les sécher au soleil. Elles ont exigé d’être payées pour la photo.
Parmi les échoppes les plus chinoises se trouvent aussi des bas d’expatriés et de voyageurs qui laissent leurs billets de banque aux murs. Celui-ci est sans doute à Aberdeen, mais nous n’arrivons plus à le localiser.
Baie de Repulse 淺水灣
Cet immeuble a ce trou pour permettre aux esprits de la colline de préserver leur vue sur la mer. C’est aussi un bon moyen pour alléger l’immense immeuble qui gâche la côte.
Excursions d’Alex
Alex travaille en 2000 dans la section recherche des éboueurs de la ville de Vienne et en dehors des conférences, on l’amène à des sites en relation avec le thème.
Hong-Kong la nuit
Il faut traverser le chenal du port (Victoria Harbour) et se positionner sur les quais de Kowloon pour admirer le spectacle de lumière des différents gratte-ciels du centre financer de Hong-Kong. Les photos ci-bas sont prises du Tsim Sha Sui Pier (尖沙咀碼頭).
Tuen Mun
Tuen Mun (屯门) se trouve au nord-est de l’île de Hong Kong. Le temple Ching Chung Koon (青松觀宮) est un complexe taoïste paisible sur un domaine de style chinois avec exposition de bonsaïs. Il date de 1950 et disposes de pièces du palais impérial de Beijing.
En Chine, les croyances passent souvent par le feu. L’encens brûle partout en grand quantité et on construit des modèles de maisons, de voitures etc. qui sont aussi destinés à être brûles. On trouve aussi souvent des faux billets de banque.
La photo plus bas montre le temple Tin Hau. Il existe plis d’une cinquantaine de temples avec ce nom à Hong-Kong et nous ne savons vraiment plus où cette photo a été prise. Tous les rouleaux d’encens sont allumés et l’air à l’intérieur du temple est irrespirable.
Arrivé d’André et déménagement à l’aberge de jeunesse
André arrive à la fin des jours de conférence et d’excursions professionnelles d’Alex à Hong-Kong. Il a un vol de Vienne à Homg-Kong via Kuala Lumpur. Bien que disposant de plusieurs heures d’attente, il n’entreprend pas de sortir de l’aéroport de Kuala Lumpur.
Il est impossible pour nous de rester dans l’hôtel dans le centre de la city d’Hong-Kong, notre budget ne permet pas de telles dépenses. Nous avons réservé deux lits à l’auberge de jeunesse, nous n’en savons pas grand chose. Elle est finalement loin dehors devant la ville, sur la partie sur la terre ferme et près de la frontière chinoise, à Tai Mei Tuk (大美督). Pour y arriver, il faut prendre plusieurs lignes de bus et le trajet dure une bonne heure du centre-ville. Mais le dépaysement est total, on arrive littéralement à la campagne avec des petites maisons et beaucoup de verdure.
Tai Mei Tuk est le terminus du bus et un centre d’activité et de sport. On y trouve aussi une aire de pique-nique prise d’assaut par les locaux le soir.
L’auberge de jeunesse est aussi un dépaysement. Alex y arrive la veille de l’atterrissage d’André et elle a plutôt peur dans le grand immeuble vide, délaissé mais où aucune porte ne se ferme à clé. Même à deux cela reste assez lugubre. Mais cela ne coûte presque rien, les douches sont correctes et les draps propres.
Le Victoria Peak
Le Victoria Peak (太平山頂) est le point culminant de l’Île de Hong-Kong, toute visite de la ville passe par là pour la vue.
Un funiculaire facilite la montée. Avec le début de la mise en service en 1888, le Peak Tram est le premier funiculaire à câble en Asie. La ligne permet de monter de 40 à 400 mètres d’altitude. Elle parcourt 1350 mètres et raccordant cinq stations entre la Garden Road et le Peak.
Vue sur la downtown de Hong-Kong au nord. En face du port de trouve Kowloon.
Vue vers le sud qui n’est construit qu’en nord de mer. En bas se trouve le Pok Fu Lam Reservoir (薄扶林水塘).
Les constructions sur les collines sont très rares.
Mais comme partout en Asie, on ne fait les échafaudages qu’en bambou.
On utilise le bambou aussi pour des petites constructions. La méthode de nouage est toujours la même, avec des bandes d’emballage de cartons.
Île de Lantau
Lantau Island (大嶼山) se trouve au sud-ouest de Hong-Kong, l’île est surtout connu par les voyageurs car on y trouve le nouvel aéroport de Hong Kong. Nous choisissons une approche lente en ferry qui nous amène à l’est de l’île à Mui Wo (梅窩). Nous sommes loin de toute ville.
Mui Wo est un petit port, nous devons y attendre le bus qui nous mène dans la partie ouest de la ville. Sur la plage, nous retrouvons des aires de vacances de la grande ville grouillante. Le minibus qui arrive est fait pour des asiatiques très minces, il y a cinq sièges là où on n’en place normalement que trois en Europe. Pourtant les habitants de Hong Kong ne sont pas tous très minces.
Le Bouddha de Tian Tan (天壇大佛) est une statue monumentale de Bouddha en bronze. Mesurant 34 mètres de hauteur pour un poids de 250 tonnes, elle est placée sur un piédestal en forme de lotus au sommet d’une proéminence de la colline de Ngong Ping, à proximité du monastère bouddhiste de Po Lin. Source: Wikipédia
C’est la plus grande statue de Buddha extérieure et la plus plus grande statue de Hong-Kong. Construit en 202 pièces préfabriqués et achevé en 1993, on suppose que la grande taille devait impressionner les Chinois communistes et prouver la supériorité de la ville libérale de Hong-Kong. Effectivement, son visage est tourné vers le nord. Le Buddha est entouré de statues soupirantes aux allures féminines illuminées.
Les animaux fantastiques doivent repousser les mauvais esprits.
Après la visite du Buddha, nous nous rendons dans le monastère où on reçoit gratuitement un repas végétarien. Le monastères est crée en 1906.
Les colonnes sont décorées ce dragons. Ils sont tous identiques.
Durant notre semaine à Hong-Kong, nous avons appris quelques mots et phrases en chinois comme les avertissements répétés aux stations de métro lors de la fermeture des portes. Nous avons cependant presque toit oublié depuis. On n’a cependant jamais tenté de lire ou écrire les sinogrammes.
Nous rentrons avec le nouveau métro de l’aéroport de Lantau, nommé Airport Express (MTR). C’est un modèle de rame espagnol nommé « TR Adtranz-CAF EMU ».
Le monastère des Dix Mille Bouddhas
Comme il se trouve sur notre chemin vers le nord et l’auberge de jeunesse où nous logeons, nous visitions ce monastère dans le quartier Sha Tin le dernier jour à Hong-Kong. Nous sommes les seuls touristes, le site ne se trouve pas dans le TOP10 des choses à voir à Hong-Kong.
Tous les immeubles du site de huit hectares sont remplis de statuettes de Buddhas dorées, leur nombre avoisine 13000. Le monastère est construit entre 1949 et 1957
Nous ne connaissons pas l’histoire du chien bleu et de l’éléphant blanc.
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