Ayant encore de la route à faire le matin du 19 août 2021, nos arrivons assez tard au départ de ce tour qu’André chamboule complètement pour le rendre plus attractif dans le guide de randonnée qu’il rédige. Dans le cas présent, ce sera sans passer sur des pistes de ski et avec des une meilleure possibilité de stationnement. Il nous faut près de six heures pour le tour et toutes les vérifications.
Il fait assez frais et sur la crête souffle un fort vent, pourtant, nous transpirons parce qu’il y a beaucoup de dénivelée à faire. Le point le plus bas est à 1200 et le point le plus haut est à 1750 mètres. Ce n’est pas beaucoup, mais il y aussi des remontées inattendues et vives dans la longue descente. Comme nous recherchons des nouveaux chemins afin de parfaire le tour, il y a aussi une multitude d’allers et de retours à ajouter. Nous rentrons crevés mais heureux des belles vues du sommet.
Une chose est sûre, la trentaine de tours à vérifier ne peut pas se passer ainsi, car il nous faudrait deux mois avec les temps de route entre les tours, les aléas de la météo et les jours de repos nécessaires. Il y en a où il faut juste vérifier l’accès bas en un quart d’heure, mais André a calculé 150 heures de marche à caser dans 24 jours maximum. Il fera ce qui est possible dans ce temps et devra utiliser d’autres sources pour corriger les tours qu’il n’a pas pu approcher. Ou revenir au printemps 2022.
Nous sommes dans la région des Cento Laghi (cent lacs), ils sont pour la plupart d’origine glacière et s’enlisent peu à peu. Le Lago Paduli est formé par un barrage et s’enlise aussi, mais c’est le seul assez profond et assez chaud pour se baigner.
Comme ce tour se trouve dans un livre publié chez un éditeur, il n’est pas possible de donner trop de détails ici.
Le tour de rando en vidéo
Après le tour, nous nous mettons tout de suite en route pour rejoindre le départ du tour pour le lendemain. C’est au Passo di Pradarena, un col sur une petite route entre la Toscane et l’Émilie-Romagne. Mais l’emplacement prisé sur l’application park4night est comblé de bois fraîchement coupé, le col est bruyant avec les passages de motos. Le seul autre emplacement potable est déjà occupé par un autre camping-car. Tout autour, il n’y a que l’étroite route et il est impossible de se mettre à l’écart. Après le premier tour, nous avons aussi un besoin urgent d’utiliser notre douche extérieure chauffée électriquement en roulant. Que faire donc? Les alternatives notés par André avant de partir sont toutes trop loin pour démarrer le tour ici de bonne heure.
Nous redescendons donc au sud du col en ouvrant les yeux. Nous avions vu un petit lac et une aire de repos dans un des virages avec un parking un peu à l’écart. Le site est privé, le bar ferme juste quand nous arrivons. On nous regarde un peu de travers, mais on ne nous nous fait pas de remarque. Quand tout le monde est parti, nous pouvons enfin prendre notre douche et penser à préparer notre dîner. Il fait noir quand nous avons fini de tout ranger et nous tombons fatigués dans le lit.
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