Nous sous-estimons un peu le temps d’approche à partir de l’Île-Rousse et n’arrivons le 2 septembre 2021 qu’à midi au point de départ à la Maison Forestière de Bonifatu. Après quelques irritations avec le plan distribué sur place, nous entamons la randonnée que nous avions prévu: descendre dans le lit de la rivière à partir de la Maison Forestière et remonter quand les vasques sont moins impressionnantes. Nous avons repéré un chemin qui monte sur la rive gauche, se sera notre sortie du canyon.
L’accès à la rivière est le plus facile une centaine de mètres après la passerelle, donc par la rive droite. On arrive tout de suite à des grands vasques et la grande majorité des autres s’arrêt près de la passerelle. Nous sommes cependant confirmés par notre choix de descendre ici dans le lit de la rivière car un groupe de jeunes locaux entreprend la même traversée.
La carte montre aussi notre point de sortie, c’est l’unique chemin avant longtemps pour sortir facilement des gorges même si ce zig-zague est très raide. Comme nous ne voulons pas marcher le long de la route, nous rejoignons un sentier plus haut. On voit cependant bien qu’il monte encore inutilement avant de se rabattre en direction de la Maison Forestière.
Nous tombons très vite sur une première vasque qui se prête à la baignade. On y saute vite, nous ne connaissons pas encore celles qui suivent. Alex est à chaque fois bien plus courageuse, André trouve l’eau quand même très fraiche.
Dans les zones plus plates s’amassent des pierres arrondies et graviers qui laissent apparaître un lit de rivière asséchée. Bien sûr, l’eau passe sous ces graviers car on la retrouve bien s’écoulant plus loin en aval.
Les photos sont rangés dans un ordre à peu près chronologique.
Après une longue zone sans grandes vasques, nous en retrouvons une plus bas juste un peu en amont de la voie sortie (voir la carte plus haut). L’eau n’y est pas vraiment plus chaude et c’est encore Alex qui s’y élance en premier et elle reste bien longtemps dans l’eau. André n’y fait que trempette.
Ayant repéré le chemin de sortie, nous continuons quand même un peu en direction aval. On n’y trouve plus que des petites vasques dans le lit de la rivière et le cours d’eau est bien plus plat. Ces grandes flaques sont remplies d’algues vertes que l’on ne trouvait pas plus haut. Apparemment, on est ici trop bas et il fait trop chaud pour que l’eau se couvre de ces algues.
Nous revenons donc sur nos pas et prenons la penible sortie par le chemin qui monte en petits zig-zagues jusqu’au virage en épingle à cheveux de la route. Nous la longeons une centaine de mètres en direction de la Maison Forestière. On tombe alors sur un chemin qui monte encore un court instant raide et par la suite plus docilement. On prend tout le temps à gauche et on finit par descendre vers la caisse du parking.
Plus haut, les roches sont rouges et érodées en forme taffoni.
Sur le parking, nous voyons ce véhicule 4×4 Puch G des années 1990 de l’armée autrichienne, neutralisé et immatriculé en Allemagne. Il dispose d’une cabine en résine assez spacieuse. Se serait un excellent véhicule d’expédition.
Cette exploration en vidéo
Nous revenons le soir au camping à l’est de l’Île Rousse. Sur la route, nous avons trouvé des rougets dans un supermarché. Ces excellents poissons sont très bons, mais en mode camping c’est quand même un plat assez pénible. Les petits poissons refroidissent assez vite quand on mange dehors, surtout que la recherche d’arêtes dure longtemps. Le plus emmerdant est cependant le nettoyage du barbecue car toutes les pièces sentent fort le poisson. Il faut vraiment tout laver en détail à la brosse, avec beaucoup de liquide vaisselle et beaucoup d’eau chaude. Cela marche quand on est au camping, mais c’est impossible en emplacement libre. Dans ce dernier cas on peut ranger le barbecue sale après avoir chauffé des saucissons, mais cela ne marche pas avec du poisson.
No Comments