Le 4 septembre 2021 il fait chaud en Corse, surtout en bord de mer. Nous sommes en route dès le lever du soleil vers 07h20. Nous verrons cependant au retour que c’est même trop tard car nous transpirons sévèrement sur un méchant versant au retour à midi.
Le départ est frais et paisible. Nous devons d’abord descendre vers la route, nous diriger vers la plage et remonter quelques mètres plus loin dans le bosquet.
En arrivant sur la crête entre la Punta di Latone et la Punta Catellacciu, nous sommes au soleil, mais il est encore faible à 8 heures du matin. Mais c’est ici que se passe la majeure partie de l’ascension. La partie basse sous le point 263 est particulièrement rocheuse et glissante. Les rochers sont blancs et elle est bien exposée au soleil.
Nous arrivons à la ferme U Pratu au-dessus de la Cala di Lignaghia. Des moutins broutent la maigre herbe sèche entre des vieux pneus, des meubles et des ustensiles de cuisine rouillés. cela fait assez bidonville. Une dernière monté nous attend vers le bifurcation sous la Punta Catellacciu.
Le reste du chemin vers la Punta â Scopa passe sous les falaises du Monte Senino. Le sentier est en légère descente et en meilleur état, c’est apparemment les chemin d’Osani.
On arrive dans prévis dans une grande grotte ouverte sur plusieurs endroits. C’est en fait un dédale crée par l’érosion. Ces taffoni se creusent dans les parois verticales. Dans le cas présent, ce n’est pas un simple creux dans falaise, l’ensemble ressemble à un dolmen géant naturel.
Nous cassons la croûte à l’ombre de la grotte. Pendant que nous mangeons arrive un monsieur assez âgé qui nous salue mais qui râle aussi de la lenteur de sa femme qui est encore à une centaine de mètres. Celle-ci arrive finalement assez gaie et se défend qu’elle n’a pas besoin de faire une course de vitesse. Elle est en short et porte simplement un large soutien-gorge sportif pour le haut. Ils nous racontent qu’ils viennent du nord de la France et qu’ils passent tous les étés cinq mois en Corse. Ils font tous les jours des randonnées de deux heures environ. Ils ont tous les deux un bâton de marche télescopique comme nous, mais surmontée d’une poignée horizontale. Rien de spécial jusqu’au moment où ils évoquent leur âge: 84 ans tous les deux! Nous leur pardonnons alors leurs chamailleries tout en restant admiratifs. Surtout ce jour après l’accident d’André.
Les deux vieux sportifs n’ont que quelques biscuits et repartent même avant nous. Nous explorons encore un peu les rochers au-delà de la grotte avant de repartir. Grimper les gros rochers serait faisable, mais les ronces sont repoussantes.
Le chemin du retour est le même que l’aller. Cela marche bien sur les premiers deux tiers et jusqu’au point 263. Il est 12 heures quand nous commençons cette fâcheuse descente. C’est sûrement notre quart d’heure le plus chaud de cet été. L’air ne bouge pas, le soleil est au zénith et la sueur coule alors que nous ne faisons que descendre. André souffre particulièrement avec sa cuisse qui est maintenant bien fatiguée.
Cela ne s’arrange pas en revenant dans l’ombre de la forêt, il fait bien au-delà de 30°C.
La remontée dans le camping nous donne le reste. Nous ne faisons plus rien d’autre le reste de la journée.
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