Oui, il s’agit bien du village de naissance du fameux Leonardo da Vinci. Il se trouve sur les versants ensoleillés du Montalbano. Tous les versants entre la plaine et la forêt plus haut sont couvert d’immenses oliveraies. Cela n’a sans doute pas changé depuis Da Vinci. La randonnée du guide d’André monte sur la crête plate et passe près de divers points de vue, ruines et églises.
Les problème du tour existant: le départ n’est pas clair, les balisages ont changé, les anciens points de vue sont maintenant boisés, le tracé passe à côté de ruines importantes et des maisons nouvelles forcent à modifier la route. C’est donc un tour à refaire complètement ce 21 septembre 2021. Pendant que nous y sommes, on change aussi la direction de marche pour la boucle. André doit donc faire le tour entier en grandeur nature. La météo est encore très belle, il fait chaud sans que cela soit écrasant. Les arbres qui obstruent la vue offrent aussi beaucoup d’ombre.
André tente d’économiser ses ressources et monte le plus haut possible en voiture, c’est au-delà de Vinci et du hameau de Santa Lucia. Mais d’autres locaux montent encore plus loin. Il tentent de protéger leur vieilles voitures du soleil avec es plaques de polystyrène.
En Italie, on ne modifie rien tant que cela ne gène pas. C’est aussi le cas pour des bornes marquant la limité d’entités géographiques révolues comme le Comté de Cerreto. Il s’agit de Cerreto Guidi qui se trouve dans la plaine sous Vinci.
Comme indiqué plus tôt, le scoutisme est très rependu en Italie et il est même devenu encore plus populaire avec la pandémie du corona virus. Comme il n’y a pas refuges dans les collines toscanes, ils campent souvent en pleine nature et s’y entrainent avec des exercices de survie. Les cabanes et les installations sont faites sans clous.
Sur un grand pré se trouve la tour Torre Sant’Alluccio. Elle ne se reconnait pas bien parce qu’un ancien corps de ferme en ruine y est accolé. L’accès à la tour passait par la maison en ruine, mais en 2021, les planchers sont percés et le toit pend dans le chambres, l’accès est donc trop dangereux.
Érigée vers 700, la Torre di Sant’Alluccio dominait la crête de Montalbano à l’endroit où la route de Vinci passait en face pour continuer vers Bacchereto. Elle servait de refuge aux nombreux voyageurs qui traversaient ces lieux sauvages au Moyen-Âge. Dans ces bâtiments, les pèlerins étaient non seulement rafraîchis, mais au cas où ils en auraient besoin, ils étaient également soignés. La tour était dotée d’une belle tour crénelée, aujourd’hui disparue.
Son histoire est étroitement liée à celle de l’ancien hôpital des comtes Guidi qui était situé près de la gorge de Balenaia, comme semblent le démontrer des découvertes archéologiques récentes. À l’époque de Léonardo da Vinci, qui la représentait sur Montalbano dans sa carte Windsor RL 12685. La tour appartenait probablement déjà à la famille florentine des Ridolfi. Actuellement, la tour, incorporée dans le complexe de bâtiments ayant appartenu aux comtes Spalletti, est située à l’intérieur du Barco Reale mais se trouve dans de mauvaises conditions de conservation.
La légende raconte que la tour a été construite par le moine français Alluciem, qui avec deux autres compagnons Justis et Barontes avaient quitté le monastère de Cluny. Les trois moines se sont déplacés vers ces montagnes en trois endroits différents. Chacun d’eux a construit une chapelle et un ermitage. Ces lieux (San Baronto, San Giusto al Pinone et Sant’Alluccio) ont pris et portent encore le nom des trois frères français.
Le tour mène ensuite par la crête vers le sud. Il y a plusieurs chemins parallèles et encore plus qui descendent à gauche à droite. On ne peut pas vraiment se perdre, mais le dédale est assez irritant. La vue vers le nord et Florence n’est en tout cas pas parfaite.
Dans la descente vers Vinci on passe Faltognano avec son élise et surtout son grand chêne multicaténaire sur le parvis.
Cet endroit est idéal pour un pause, on a aussi de l’ombre soit sous l’arbre, soit sous la grande gallérie. Il y a aussi un robinet d’eau potable fraîche.
L’extérieur de l’église est couvert de plaques de marbre gravés d’éloges pour des militaires tombés lors de la Première Guerre Mondiale. Il s’agit de gens du hameau, mais dans les grands éloges, on ne trouve rien sur leur histoire durant la guerre.
La descente inclut une remonté par une oliveraie qui n’ombrage pas beaucoup, c’est assez pénible en plein après-midi toscan.
André est de retour au point de départ après deux heures et demi.
Comme ce tour se trouve dans un livre publié chez un éditeur, il n’est pas possible de donner trop de détails ici.
Prato
C’est encore une randonnée dont il ne faut vérifier que l’accès. Le changement principal a lieu au départ auquel on ne peut plus accéder en voiture. Il faut donc monter à pied de la ville de Prato au premier village du nom de Filettole. La météo est radieuse et il aurait été beau de faire tout le tour des Monti della Calvana. Mais il est encore tôt le matin, et le village suivant nécessite de mettre les chaussures de montagne et de se munir d’un casse-croûte.
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