Approche par l’Italie
Comme d’habitude nous passons par l’Italie pour aller vers le sud. Mais cette histoire commence déjà avant. C’est en quelque sorte le petit substitut d’un voyage prévu depuis longe date pour 2021 sur la Route de la Soie et le Pamir. Le Corona Virus, puis l’attaque folle du dictateur russe Poutine sur l’Ukraine rendent ce voyage overland impossible pour plusieurs années, voire des dizaines d’années. Nous diminuons donc la longueur de 6 à 3 semaines et on vise un pays du sud-est européen facilement accessible et facile à voyager. Cela fait très longtemps que nous avons mis les pieds sur le sol grec.
Nous nous donnons deux jours pour arriver à Ancône parce que nous devons embarquer dimanche soir. Le prix est sensiblement moins cher que samedi. Nous avons à peu près sept heures de route, cela laisse plein de temps à visiter des sites en cours de route. Nous visons surtout Padoue et Urbino. Beaucoup de choses changent durant ce trajet d’approche et c’est surtout la compagnie Grimaldi-Minoan qui nous stresse avec leurs organisation chaotique. Nous avons rassemblé ces informations sur le voyage Ancône-Grèce sur une page dédié pour ne pas perturber le récit du voyage en soi.
La météo est comme annoncée: pas du tout printanière.
Arrêt malheureux Soave
Nous ne nous pressons pas. On doute fort que l’on puisse visiter Padoue avec la météo annoncée. On fait le plein à raison de EUR1,92 par litre et on monte sur l’autoroute le matin du 7 mai 2022.
Bien qu’il pleuve encore un peu, nous nous arrêtons à la ville médiévale de Soave. Nous n’en savons pas grand chose, on a quelques souvenirs d’un vin blanc léger cultivé ici sous le nom de la ville. Elle est complètement cernée d’une muraille et surveillé par un château haut perché en ruine. Bien qu’il fasse mauvais, on est samedi et beaucoup de touristes sont en ville. Les parkings autour de du mur d’enceinte sont tous pleins, nous trouvons un parking dans une zone résidentielle à quelques minutes de marche au sud de la ville aux coordonnées GPS 45.417787, 11.251066.
Nous montons la rue principale à la recherche d’un café. Mais ici, il y a surtout des bars à vin qui ne nous attirent pas à 11 heures du matin. Nous ne montons pas au château puisqu’on n’a a pas de vue avec cette épaisse couche nuageuse au-dessus le la ville.
Nous trouvons cependant un bon boulanger-traîteur (Pan di Soave) qui fait aussi des pizzas, des pâtes fourrées et des tartes. Nous prenons deux pizzas, deux sortes de pâtes et une « tarta russa di Verona ». Cette dernière est une tarte épaisse avec de la frangipane légère. Excellente en tout cas. Cela fait un peu bizarre de s’approvisionner en produits italiens alors que l’on part en Grèce.
La ville dispose de trottoirs en plaques de calcaire blanc poli et aux bords courbés. Les rues sont en pente et il pleut légèrement. Alex trébuche sur un des rebords en se tordant méchamment la cheville droite. Elle a bien mal, mais rien ne semble heurté. Le pied enfle un peu et arrivé à la voiture, elle le stabilise en mettant ses lourdes chaussures de montagne. Cela l’occupera encore plusieurs jours.
On voit ces trottoirs sur la photo ci-bas.
Au fond en haut se trouve le château, nous n’y montons pas.
Le début de ce voyage est aussi décrit en vidéo:
Vu qu’il pleut toujours et vu le pied d’Alex, nous rayons la visite de Padoue de nos plans. On laisse d’abord mêmes les autoroutes de côté et on vise la côte adriatique au sud-ouest de Venise.
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