André veut voir un peu plus de ces gorges, nous redescendons donc à la bifurcation sous le monastère et prenons la direction de Παλαιοχώρι (Paleochori). Depuis Leonidio, nous avons vu des flèches en bois qui mènent à des sites d’escalade dans les parois calcaires des canyons. Ils sont majoritairement en français. Nous montons dans les gorges Rema Agiorgitiko d’abord presque jusqu’à Paleochori, mais ce village se trouve sur un plateau calcaire ressemblant aux Causses et très venté.
Des chèvres se trouvent dans une baume longitudinale très difficile à atteindre.
On redescend donc vers un point repéré à la montée. À 1500 mètres au-delà de la bifurcation des routes se trouve à droite (nord-est) un canyon latéral avec une grande baume bien visible de la route aux coordonnées GPS 37.162074, 22.753374. Ce départ se trouve au sud entre les montagnes Ράχη Φονιά (Rachi Fonia) et Κουφούνια (Koufoúnia, Cloches).
Des panneaux indiquent ici six voies d’escalade et nous voyons un couple français s’y exerçant. Nous ne sommes pas des grimpeurs, mais nous aimons les paysages formés de gorges. Nous embarquons donc notre casse-croûte et montons vers la baume et un peu au-delà. Nous devons passer là où les grimpeurs assurent leur partenaire dans la paroi, ils sont un peu surpris que l’on puisse passer ici sans venir grimper.
La plupart des routes portent des noms français et sont très difficiles. Curieusement, on ne trouve pas beaucoup d’information sur Internet. La route appelée La Maison des Chèvres se trouve à gauche de la baume (en l’approchant d’en bas). Le terme est un peu bizarre et semble avoir été choisi par des allemands ou des anglais car ce sont plusieurs abris.
On monte vers la baume en un quart d’heure.
Dans la baume se trouvent des curieuses constructions en bois. En nous approchant, nous reconnaissons que ce sont des abris superposés pour chèvres. Ils ont l’air délabrés, nous ne savons donc pas s’ils sont encore utilisés.
Nous ne trouvons pas d’abri à l’ombre hormis les abris de chèvres qui nous semblent instables et insalubres. On avance donc un peu vers la droite de la baume (vue de dedans) et nous nous blottissons sous un des arbres pour casser la croûte.
Après cette courte rando, nous rentrons au camping, non sans nous arrêter à divers points de vue repérés à l’allée et mieux mis en scène avec le soleil de l’après-midi.
La coute rando et le retour par Léonido sont aussi décrits en vidéo:
Nous passons du temps sur la plage et sur la place sans trop nous stresser. On ne cuisine pas aujourd’hui, nous allons manger à la taverne du camping. Ceci fonctionne comme si souvent: on va voir en cuisine ce qu’il y a et on choisit en fonction. Le propriétaire chauffe les repas (qui sont apparemment préparés par quelqu’un d’autre, mais tout est frais) un autre homme sert et débarrasse les tables arrangés comme dans une colonie de vacances (bancs et tables fixes). Mais on mange très bien. Le seul défaut, on reste entre touristes principalement allemands.
Le lendemain nous avançons vers le sud de l’index du Péloponnèse.
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