Après vingt ans, nous retournons à Aigues-Mortes. À l’époque, nous étions ici au mois de mai 1999 par un temps radieux, on parcourrait les ruelles paisiblement aux heures de midi. Mais cette fois-ci en 2019, nous sommes obligés de nous garer loin au sud de l’enceinte et il y a énormément de monde, nous devons faire la queue pour monter aux remparts. Mais mis à part le monde et la météo défavorable, rien n’a changé ici.
L’accès payant au remparts s’effectue au niveau de la Tour de Constance au nord de la ville. Des panneaux expliquent sommairement l’histoire du lieu. Érigé comme phare, la tour est vite transformée en prison pour les Templiers et plus tard pour les Protestants.
La terrasse de la tour permet aussi de voir vers le nord et sur les deux canaux rejoignant Aigues Mortes.
Lorsque nous entamons le tour du mur d’enceinte, une pluie de plus en plus forte commence à s’abattre sur la ville. Il est possible de se mettre à l’abri dans la partie haute de certaines portes ou tours, mais ces chambres sont ventées et froides. Nous finissons par achever le tour de plus de 1600 mètres en courant.
Ici nous avons fait un tiers du chemin (on voit la Tour de Constance au fond) et la pluie s’abat franchement. Nous avançons rapidement, mais les appareils photo restent rangés.
Nous retournons à notre voiture et comme le parking est peu charmant, nous avançons à celui de la Tour Carbonnière sur la D46 nord-est de la ville. Nous y attendons la fin du passage pluvieux.
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