Après avoir vu la ville d’en haut la matinée du 9 septembre 2022, nous reprenons la voiture et nous avançons à travers la ville jusqu’au fameux stade de foot creusé dans la roche de l’île Hellandsøya. Henningsvær est construite sur les rives de deux îles, Hellandsøya au sud-est et Heimøya au nord-ouest. Le chenal entre les deux forme le port Heimsundet. Il est fermé dans la partie sud-ouest pour protéger mieux le port. Le cap avec le terrain de foot se trouve à l’avant de cette digue. Les deux photos ci-bas montrent cette situation.
L’entrée de ce chenal naturel est doté d’un phare, même si on ne peut pas entrer au port par ici. Au fond la partie centrale de la façade sud des Îles Lofoten.
Le terrain de foot a l’air franchement déplacé. Mais il faut aussi des jeux ici. Nous voyons des gens qui s’entrainent.
Nous avançons vers le cap de Hellandsøya, il s’appelle Kvitvarden, on y trouve un phare un peu plus grand avec trois petites maisons de phares. Le phare n’est pas répertorié sur la carte maritime norvégienne et l’accès aux maisons est barré parce que ce sont maintenant des locations touristiques. Nous pensons que le site n’est plus utilisé pour guider la navigation maritime.
La vue vers le nord-est et cette partie des Îles Lofoten.
On a pris un peu de distance de la ville. Elle reste surplanté du massif montagneux de Vågakallen (au fond avec le sommet dans les nuages).
Nous nous arrêtons bien sûr à grande digue qui barre Heimsundet. Vers l’extérieur c’est le grand néant, des îlots plats couverts seulement de mousses et de quelques buissons. Et de racks de séchage de morue bien sûr.
De l’autre côté abrité par cette digue se trouve la ville. En bordure du chenal se trouvent des hangars de l’industrie de pêche et derrière des maisons normales. La partie principale de la ville se trouve sur Heimøya au nord-ouest, à gauche sur la photo.
Nous revoyons souvent ce type de bateau de pêche en bois comme celui que nous avons vu sous forme d’épave quelques jours plus tôt. C’est sans doute une méthode très solide pour des bateau de pêche navigant surtout en hiver.
Le quais en bois ne sont pas entièrement ouverts au public, nous passons donc dans la rue derrière les hangars. On passe cette maison officielle construite en travers de la rue Dreyers Gate.
Derrière les hangars du Heimsund se cachent quelques belles petites maisons en bois.
Le bois est flexible. Quand le terrain s’affaisse, toute la structure suit. À moins que ce soit voulu car la partie droite donne sur une cale à bateaux.
Il y a un chouette café ici, le Henningsvær Lysstøperi & Kafe. On y sert du café, des viennoiseries et on peut acheter des bougies faites maison. « Lysstøperi » signifie « Fonderie de bougies ». Elles sont cependant chères, on préfère investir l’argent en choses à manger.
On regarde un peu la ville, il y a beaucoup de magasins purement touristiques excessivement chers. On voit aussi la face caché du système de recyclage norvégien. Ils trient vraiment tout et recyclent beaucoup, mais à quel prix. Ne serait-il pas mieux de ne pas produire de tels récipients?
Nous restons de nouveau le plus longtemps possible près de l’eau. Nous habitons dans les Alpes, on n’a pas ça chez nous.
L’industrie de pêche semble encore active, mais celle des chantiers navals locaux et artisanaux tend à rouiller sur place. Les hangars et les quais un peu plus loin n’inspirent plus confiance.
Nous revenons donc à la digue qui protège le port Heimsundet de la mer rentrante du Vestford. Nous reprenons la voiture et nous rentrons à notre maison louée aux Îles Lofoten plus loin à l’ouest. Nous devons d’abord remonter vers la route E10 et traverse le pont, mais nous prenons la plus petite route 815 qui longe la côte sud de Vestvågøya pour rentrer. Le ciel est de nouveau plus couvert, il pleut très légèrement. Nous avons finalement eu de la chance avec cette journée.
Arrêt à Valberg, mais l’église est fermée comme partout en Norvège.
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