Arrivé dans le Verdon par le sud hier, André est un peu irrité par la météo annoncée ce 21 juin 2022. Il fait beau le matin, mais cela devrait se dégrader par la suite. C’est risqué en montagne, il faut donc un tour assez court et il est impératif de partir tôt. Cherchant dans les choses à faire, il tombe sur le Cousson au sud de Digne-les-Bains. On peut raccourcir le tour en partant d’Entrages. C’est donc décidé.
Ce tour est bien mieux expliqué en détail sur notre autre site sous Tour du Cousson en partant d’Entrages. Ici se trouvent quelques photos restantes et peut-être quelques anecdotes.
Le parking se trouve au bout du petit village qu’il faut donc traverser. Il y a de la place pour une vingtaine de voitures. Les places près du village sont moins nombreuses, les autres sont sur une boucle assez pentue. Pourtant, un couple dans la cinquantaine campe ici avec un C15 surmonté d’une tente de toit.
Cela commence comme souvent par une piste forestière un peu lassante, mais elle change vite en chemin plus simple, le tout bien orienté est, donc on transpire dès le matin. Les quelques arbres n’offrent pas trop d’ombre.
En gagnant de la hauteur, on voit aussi un peu plus du paysage. Ici la vue vers le nord, on a du mal à identifier la montagne pointue à droite du centre de la photo
Sous le Pas d’Entrages, on change de direction et on monte vers le bord du plateau avec une chapelle et le sommet sud du Cousson.
Entre-temps, c’est le faux Cousson que l’on voit. Il est un peu plus haut que celui que nous visons, nous en ferrons le tour complet.
Certaines montagnes plus près sont plus faciles à identifier, ici une aussi au nord.
Le plateau est un grand pré ondulée sur toute la partie sud. Tout au bout est le sommet sud du Cousson, un peu plus loin au nord le sommet principal de Cousson.
La chapelle Saint Michel de Cousson est construite sur un éperon rocheux vertical sur trois côtés. Elle date du 17e siècle, mais cet emplacement est connu comme site religieux voué à St. Michel depuis le 11e siècle.
La chapelle est ouverte.
La vue du sud de plateau de Cousson va sur toute la partie nord du Verdon et les vallées de l’Asse et de la Bléone jusqu’à Digne-les-Bains.
La vue est seulement obstruée par le sommet nord du Cousson. André ne peut pas se résoudre à l’inclure dans son tour. Cela doit faire une bonne centaine de mètres de dénivelée en plus et la vue ne doit pas en être beaucoup meilleure, en tout cas, il ne doit pas être possible d’en voir dans la Vallée de l’Asse. Il passe donc sur le chemin à l’ouest du sommet. Avant il lui faut cependant descendre sur les prés entre les deux sommets. Cela commence par une descente directe peu agréable.
À mi-chemin dans ce versant herbeux, André croise une jeune femme seule qui vient de monter directement de Digne. Il l’interroge sur ce chemin car c’est bien sûr l’accès principal direct de la ville. On parle un quart d’heure de tout mais surtout de randonnée. Elle raconte qu’elle faisait avant du woofing dans la région d’Apt et qu’elle travaille maintenant dans un restaurant à Banon. Elle a passé la nuit chez des amis à Digne et s’est mise en tête de monter au Cousson. Lundi et mardi sont son weekend du restaurant. On aurait bien papoté plus longtemps si on ne faisait pas le tour du Cousson en sens contraires. On se reverra cependant encore sur la dernière portion du chemin de la descente vers Entrages car elle rentre avec d’autres randonneurs rencontrés (des retraités de Digne). André a juste oublié de lui dire une chose: que c’est bien que des jeunes femmes randonnent aussi. On n’en voit vraiment pas beaucoup.
Sur le col des Estourons se trouve cette installation sans explication. André pense d’abord à quelque barrière renversée, mais ces poutres sont beaucoup trop grosses. Ce n’est qu’en cherchant sur internet que l’on trouve que c’est une installation artistique de Richard Nonas.
La vue retour vers le bord sud du plateau inclinée. À gauche le Merle et à droite le Cousson sud.
Devant André cependant le Cousson nord. On voit une piste à droite, mais rien à gauche. Pourtant, on doit passer ici dans les buissons et plus tard sur les rochers.
Le versant ouest est gravement érodé, mais on passe aussi des cerisiers sauvages avec des fruits mûrs et sucrées. On approche visiblement un site anciennement habité.
Il faut ensuite remonter vers le Col d’Entrages. Ici tombent quelques goûtes de pluie qui nécessitent même l’utilisation du parapluie. Il continue cependant à faire chaud. Pour rentrer au village d’Entrages, c’est en compagnie de ce groupe de retraités et de la jeune femme croisé à l’autre bout du tour. C’est assez rare pour André qui randonne soit à des endroits paumées soit à des heures désuètes.
Cette randonnée est aussi décrite sous forme de vidéo:
Le ciel ne s’est pas complètement dégagé, mais il refait plus beau durant l’après-midi. Il faut encore trouver un emplacement pour la nuit.
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