En douze ans, cela fait la troisième fois que nous venons ici sur les petites îles tout près de la côte de Six-Fours-les-Plages. Comme les visites précédentes en 2010 et en 2016, c’est complètement hors saison et par températures très fraîches. Cette fois aussi, ce 29 décembre 2021, souffle un fort vent qui rend l’ambiance presque atlantique. Mais, ici le soleil se couche en hiver dans la mer et les lumières crées sont tout à fait méditerranéennes. La journée hivernale est belle, on avait profité du matin dans le centre de la Seyne.
Ce petit tour est décrit plus précisément sous Îles du Petit Gaou et Grand Gaou. Nous partons du port du Brusc parce que le parking à la fin est plein. On se gare à la cale du yacht club, cela n’est possible qu’en absolue hors saison. On ne verra le panneau qu’en rentrant, mais on n’aura pas d’amende.
Partir de plus loin au nord permet de passer près des pointus attachés le long de la corniche.
Il y a du monde qui vient aux Îles Gaou pour profiter du soleil hivernal. Ce sont surtout des locaux qui viennent prendre l’air entre les diverses fêtes de fin d’année.
Les chevaux doivent aussi se dégourdir les jambes. Ils ne connaissent apparemment pas la salinité de l’eau de la Méditerranée.
La lumière est encore assez forte pour bien éclairer la côte occidentale du Cap Sicié. Une randonnée permet d’explorer cette zone encore très naturelle à partir du Port du Brusc: la Côte sauvage du Cap Sicié.
On voit même la Chapelle Notre-Dame du Mai d’ici, même si l’angle de vue est très inhabituel.
Nous avions évoquée le vent, celui-ci bat bien sûr aussi la mer. Il n’y a pas de houle, mais les courtes vagues se brisent contre les écueils et les rochers.
En avançant vers la pointe du Petit Gaou, on voit que la côte sud n’est pas du tout épargnée par les vagues. On est suffisamment en hauteur pour rester en sécurité, mais quand même assez près pour sentir la violence et l’embrun.
Le soleil est au sud-ouest, on voit qu’il reste encore un peu de temps pour faire le tour du Grand Gaou, on reviendra ici au Petit Gaou pour le coucher de soleil final.
Nous voilà passés sur l’Île du Grand Gaou, les criques sont plus profonde, mais la mer y rentre quand même. Pas question de descendre si on ne veut pas être trempé de la tête aux pieds.
On pénètre aussi dans le centre de la grande île, surtout pour rechercher une des toilettes indiquées, mais elles sont fermées en hiver. Ce n’est pas très logique pour une destination si prisée toute l’année.
On voit aussi par-dessus de la Rade du Brusc, la belle météo règne aussi sur la terre ferme.
Nous revenons donc sur le Petit Gaou pour voir le soleil se coucher dans d’eau. Ce n’est possible qu’en hiver. On le voit aussi du Grand Gaou, mais la vue est plus ouverte de la plus petite île. Le vent ne relâche pas, il nous gèle le visage. D’autres sont moins bien habillés que nous et souffrent visiblement, mais tous attendent cette noyade journalière du soleil.
Les lumières sont incroyables.
Quand le soleil est couché, il éclaire encore le ciel et les nuages, le rose est irréel.
Cette journée se termine bellement, mais nous gâchons un peu la soirée. On se met en tête d’aller à Sanary pour voir les pointus décorés dans le port. Bien sûr nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée, bien sûr une grande partie du parking central est encore occupé par les travaux de l’immeuble effondrée et bien sûr les sens uniques et interdictions de tourner rendent tout aussi énervant le tentative de simplement rentrer à la Seyne. La côte est infernale en saison, on savait, mais nous ne nous y attendions pas tellement en décembre.
Ce coucher du soleil en vidéo
Le lendemain, le 30 décembre 2021, nous profitons de la fraîcheur pour faire une randonnée à partir de Châteauvallon et passant par l’Oppidum d’Oilloules avec redescente dans les Gorges du Destel. On remonte par le Col du Château du Diable, on inspecte quelques grottes et on redescend par les ruines du télégraphe de Chappe. Ce tour devrait se retrouver tôt ou tard parmi les randonnées de notre site sur la Provence, mais la météo n’était pas parfaite et on a fait quelques erreurs lors de la remontée du Vallon du Destel pour rendre cette randonnée parfaite. Nous devrons donc y retourner et refaire certains tronçons pour avoir des meilleures photos.
Le karst d’Ollioules en vidéo
Le surlendemain est très brumeux.
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