À la recherche de gravures de navires marchands du 18e siècle au Montjoie

Hier, au du Col de l’Espigoulier, nous étions au-dessus de la brume du 1er janvier, aujourd’hui, le 2 janvier 2022, nous sommes de nouveau au-dessous de cette cloche brumeuse. Nous profitons des journées à la météo difficile pour explorer des sites cachés. En principe, nous randonnons pour compléter les tours présentés sous Provence-Guide-Net et dans le cas concret d’ajouter des détails au tour du Cap Sicié qui a dû être tronqué à l’est. On avait lu qu’il y a des gravures de navires du milieu du 18e siècle dans la crête ouest de Montjoie. Il n’y a bien sûr aucune indication sur place et les  autres informations sont très imprécises. Nous avons tout détaillé dans le tour du Cap Sicié. Mais on cherche aussi des chemins pour faire des boucles logiques. Ce dernier but n’a pu être repli, on est resté littéralement coincé dans le bas maquis au sud de Montjoie.

En plein hiver, la route forestière de la Corniche Varoise entre Six-Fours et la Seyne est ouverte à la circulation, ceci nous permet de nous rapprocher de Montjoie. On monte à partir du parking des Courrens.

La vue serait idéale sur les deux Îles de Gaou et les Îles des Embiez. Il faudra revenir par une météo plus idéale.

La crête est parcourue de sentiers plus officieux qu’officiels.

Nous voilà aux gravures, elles sont vraiment intrigantes. Les navires représentés sont ceux que l’on s’imagine des corsaires. Les schistes sont polis par translation et ces surfaces servent aux gravures qui s’étalent sur plusieurs époques car les types de navires varient. Il n’y a bien sûr pas de texte ni de date expliquant le pourquoi, surtout en ce qui concerne le lieu très reculé. On a supposé qu’il s’agissait d’échappés du bagne de Toulon, mais rien n’est prouvé.

Nous rappelons que les indications pour les trouver se trouvent au début du tour du Cap Sicié.

Nous continuons en direction de Montjoie, mais ce chemin se perd dans les ronces et les orties. On se débat pour arriver quand même sur la crête où parcourt un sentier que nous avons croisé à l’aller.

Sur le Montjoie se trouve un curieux signal qui ne pouvait servir qu’à l’aviation car il est bien trop éloignée de la côte pour être un signal marin passif.

Un poète a laissé des traces sur le rocher du sommet. On a beaucoup de mal à discerner les lettres. Les gravures du 18e siècle sont plus durables que la peinture en bombes.

On avance quand même vers l’est jusqu’au blockhaus et puis nous rebroussons chemin et redescendons vers le nord par le Sentier de l’Ubac.

Notre but est le Vallon de Roumagnan où se trouvent d’autres gravures. On n’en découvre qu’une seule et elle est franchement plus difficile à trouver que les premières. C’est à  l’est du vallon, sur le chemin qui y descend de la route à la cote 177 mètres sur la carte IGN. Les coordonnées GPS sont 43.059503, 5.838428.

Des habitations de sauvages plus récents se trouvent aussi dans ce vallon.

On descend encore un peu plus loin vers la La Forêt de Janas. Le circuit balisée est en assez mauvais état. Nous remontons par la piste incendie W 992 vers le point du départ. Demain, nous quittons le studio à la Seyne.

 

Collégiale Saint-Pierre sous le Fort de Six-Fours

Le 3 janvier 2022, le soleil est de nouveau au rendez-vous à la Collégiale Saint-Pierre.

Vue du Mont Coudon

Comme la route est ouverte, nous montons aussi au Mont Coudon. André y était seul en 2017, la vue est simplement époustouflante.

La recherche des gravures et les deux points de vue en vidéo

La météo semble se stabiliser, on va maintenant inspecter la ville d’Hyères.