Marco Polo
Venise, Turquie, Perse, Chine, Mongolie
Période du voyages 1269-1295, date de rédaction 1298 par Rustichello da Pisa. Original en dialecte picard-champenois. La date de cet article est celle du retour de Marco Polo sans que le mois et le jour soient vraiment connus.
L’original était sans illustrations. Autres titres: “Le Livre des merveilles”, “Le Livre de Marco Polo”, “Il Milione”. Traductions en français, italien et latin dès le début du 14e siècle. La version d’origine n’est pas conservée, la base la plus ancienne est une copie d’environ 1320 et modifiant largement l’original. C’est au 15e et au 16e siècle que les différentes versions seront recomposées. Le nombre de pages va de 200 à 400 et dépend des annotations. Les versions papier actuelles sont souvent largement annotées et illustrées.
Version numérique en divers formats: Le Devisement du monde (français moderne). En anglais: The Travels of Marco Polo: volume 1 et volume 2.
Il s’agit non pas d’un récit de voyage mais d’une description de l’empire et de la cour de Kūbilaï Khān. Cet empereur mongol règne sur un territoire immense allant de la Perse à la Chine et du nord au sud de l’Asie. Marco Polo passe une quinzaine d’années directement à la cour de l’empereur en tant qu’envoyé spécial de la République de Venise (même si ce rôle n’est pas clairement documenté). Il passe peu à peu au rôle de conseiller direct de Kūbilaï Khān.
Il fera rédiger son récit quelques années après son retour par son compagnon de cellule Rustichello da Pisa. Ils avaient été fait prisonniers par les Génois (rivaux des Vénitiens). À sa libération, il en fera cadeau à des gens d’importance et il en suit une édition sauvage sous différentes formes et langues. C’est tout ce que Marco Polo voulait, car son récit est une sorte de promotion de l’empire Mongol par sa curiosité et par ses opportunités économiques. À la fin du 13e siècle, Venise était une puissance économique considérable et la globalisation du commerce des épices était à ses débuts.
Le récit inspire aussi les grands explorateurs portugais et espagnols. Notamment Christophe Colomb s’en inspire largement.
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