Nous avions un trajet sans encombres la veille et la nuit à l’est de Peille était aussi parfaitement reposante. Toutes les conditions sont donc réunies pour entreprendre une randonnée bien sportive. Nous en faisons pour le plaisir, pour la santé et aussi pour agrandir l’offre sous les randonnées en PACA. À la maison, André concocte donc des tours d’une journée environ, mais ici j’avais un peu sous-estimée la distance combiné avec un dénivelé sur des chemins plus difficiles que prévus. Nous n’évoluons pourtant que sur des sentiers balisées. Le tour est décrit en détail sous Relier les villages perchés de Peille et de Peillon.
Nous garons notre petit camion à la petite gare Ste. Thècle et nous partons directement d’ici en montant par un escalier sur la Route des Preisses que l’on suit vers la gauche. Dès le Pueï, où les chemin doit contourner des propriétés privés (merci les nouveaux venus en respectant pas les passages ancestraux), les choses se gâtent: il faut passer sur des terres boueuses après les fortes pluies de fin décembre. Mais plus haut, le chemin devient mieux en longeant la paroi rocheuse.
Nous gardons la visite de Peillon pour le chemin de retour et nous continuons la montée dans le vallon du Ruisseau de Launa, à l’est de la Cime de Rastel. Ce vieux sentier est en pente continue et assez invariable. C’est utile à la marche mais pas forcément agréable à la longue par le manque de variation.
On arrive au quartier de Bompin sous le Col de St. Pancrace et à la chapelle de St. Pancrance. C’est un endroit idéal pour faire une pause.
Pour rejoindre Peille, un chemin assez plat mène de la chapelle vers le nord, plus tard il faut suivre la route. On voit vite le rocher de Peille.
Dans le village, des panneaux expliquent les diverses maisons et ce qui s’est passé à un endroit. Nous sommes le 26 décembre et nous espérons trouver une boulangerie ouverte, mais nous arrivons trop tard, en hiver elle n’ouvre que le matin ici.
Nous entamons donc la descente. Sous le village perché, nous franchissons une deuxième fois le Ruisseau du Fraquin et par la suite nous longeons longtemps le versant ouest de la Cime du Rastel.
On arrive au nord du village du Peillon et nous croisons un court instant le chemin de la montée. Cette fois-ci cependant, nous avançons vers le village. Nous arrivons à l’église quand les des rayons de soleil arrivent sur la grande place du parvis. Il n’est pas encore si tard, mais des nuage cachent souvent le soleil.
Après une dernière pause, nous commençons la dernière partie et la descente finale. Elle nous réserve des surprises éprouvantes. Le chemin descend entre des oliviers ce manière soutenue dans l’axe de la crête sur laquelle se trouve le village, donc vers le sud-ouest. Il doit aboutir sur le virage à épingle de la D121. Mais peu avant d’y arriver et peu au-dessus des quelques maisons ici, on arrive dans un vallon couvert de pins. Enfin, il était couvert de pins. Nous descendons ici après les forts orages de fin décembre et tous les arbres sont renversés ou il sont tombés parce que la terre a été trop ramollie. Nous entendons certes des tronçonneuses qui semblent dégager quelques maisons plus bas, mais personne n’a pensé au sentier.
Le vallon est est encaissé, il n’y a pas d’alternative visible et il commence à faire tard. Nous forçons donc le passage à travers les arbres imbriqués les uns dans les autres. Croyant d’abord à un court passage et en tentant de rester au plus près ce ce qui reste du chemin balisé, nous nous retrouvons après quelques minutes dans un parfait chaos. De plus, la pente imbibée glisse sous nos pieds. Ne cherchant plus d’optimiser les passages, nous passons en ligne droite le plus vite possible. Les arbres sont tordus dans tous les sens et certaines parties peuvent glisser à tout moment. Vers l’avant la pente grandit, mais nous voyons déjà les maisons et un passage libéré devant nous.
La route est à suivre sur une centaine de mètres. On peut alors descendre sur la gauche. Sur la carte IGN, c’est le sentier balisé, une flèche en bois indique le hameau Pueï de la montée. On descend donc de nouveau dans le vallon du Ruisseau de Launa, on traverse le torrent et en face il faut bien sûr remonter vers le Pueï. Rapellons-nous, ici les chemins étaient boueux et ils le sont encore. Ce dernier morceau est pénible.
Il reste à peu près 700 mètres de route goudronnée pour retourner à la gare.
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